Le programme du FNB : La famille

 

Chaque mois, nous développons dans le Bastion un aspect du programme du FNB, de manière à permettre aux militants de se familiariser petit à petit avec nos propositions.

Le sujet traité ce mois-ci concerne la famille.

Le programme traite aussi du chômage et de ses remèdes, d'une nouvelle conception de la sécurité sociale, des pensions, de l'immigration, de la réforme des impôts... Etc...

 

 

Une relation stable entre un homme et une femme, est la condition indispensable à une éducation de qualité pour les enfants.

Outre son aspect moral indiscutable (respect des engagements, stabilité, relation profonde) le mariage a une fonction économique indéniable de stabilisation. Une relation stable entre époux favorise la sécurité, les investissements communs, une vision économique à long terme et une meilleure efficacité professionnelle. Il faut dès lors favoriser le mariage par une politique d’avantages fiscaux et sociaux. Le mariage doit être la norme de la société. D’autres relations sont bien entendu admises : elles relèvent de choix individuels et de la vie privée, mais correspondant moins aux besoins de la collectivité, elles ne doivent pas être encouragées. Le mariage seul doit être favorisé comme relation de couple.

Le FNB veut encourager la seule natalité Belge, apte à perpétuer la nation Belge. Un taux de natalité de 2,1 enfants par femme doit être atteint pour permettre la simple perpétuation de la Nation belge. Contrairement à ce que l’on entend parfois, il n’y a pas de surpopulation belge : c’est une légende et un prétexte pour justifier de ne pas avoir d’enfants. Avoir un nombre suffisant d’enfants est également économiquement justifié : il faut une pyramide des âges équilibrée. De plus, vu que la Belgique utilise le système de « répartition » pour les pensions, la meilleure garantie que les pensions seront payées est d’avoir suffisamment d’actifs et donc d’enfants. Toutes les mesures doivent tendre à promouvoir la natalité belge et à décourager la natalité étrangère sur notre sol : si l’on doit se reposer sur la natalité étrangère pour assurer le renouvellement des générations, on assistera rapidement à la suprématie étrangère sur notre sol.

Le FNB prône une éducation fondée sur l’effort, les valeurs morales traditionnelles et le sport. La motivation et la capacité de faire des efforts sont aussi importants, sinon plus, que la connaissance ou l’intelligence. L'éducation est une responsabilité de tous et non des seuls enseignants : les parents sont les premiers concernés. Les parents qui n’assurent pas leurs devoirs minimum en matière d’éducation doivent être sanctionnés : outre l’aspect moral du devoir d’éducation, il n’est pas normal que la société supporte les coûts qui résultent d’une éducation négligée. En effet, il est quasiment certain que les enfants qui ont eu une éducation bâclée seront demain à charge de la collectivité et incapables d’assumer dans la société le rôle socio-économique indispensable pour tout citoyen. Il est cependant évident que la collectivité doit mettre à la disposition des parents les moyens d’une éducation correcte.

Le FNB est opposé à l’abaissement de la "majorité sexuelle" : il faut protéger les enfants contre eux-mêmes et surtout pour ne pas blanchir rétroactivement les coupables de pédophilie. Une découverte de la sexualité avant la maturité psychologique est une cause indéniable de sexualité déséquilibrée et mal assumée. Les troubles psychologiques que cela génère se perpétuent souvent durant toute la vie adulte.

Le FNB veut encourager la formation d’élites indépendantes de leur origine sociale. Si d’une part, les masses doivent être amenées au niveau le plus élevé possible d’éducation, il importe de former des élites. Qu’on le veuille ou non, les sociétés ont toujours été dirigées par des « élites ». Il en est de même dans les systèmes dits démocratiques, comme l’ont démontré des scientifiques comme Robert Michels ou Gaetano Mosca. Dans certaines sociétés, les élites proviennent d’une seule classe sociale (noblesse, bourgeoisie…), dans d’autres il s’agit d’un système fondé sur le népotisme. Une vraie démocratie suppose que les élites proviennent de toutes les classes sociales et soient fondées sur le mérite. Il ne s’agit pas d’un principe moral, mais d’une logique d’efficacité : le recrutement des élites doit se faire dans le plus grand nombre pour offrir la meilleure qualité. Les enfants potentiellement brillants doivent être détectés dès le plus jeune âge, poussés à développer leurs qualités sans le frein de programmes scolaires adaptés à la moyenne, mais mis en « compétition » avec d’autres enfants brillants de façon à stimuler leur développement. Cette sélection des élites potentielles dès le plus jeune âge doit échapper à tout critère d’origine sociale.

Le FNB veut donc :

Un complément de pension par enfant pour les mères de famille belges (valorisation des enfants pour le calcul de la pension) ou possibilité à pension égale d’anticiper sa mise à la retraite de deux ans par enfant. Non seulement les mères doivent être récompensées d’avoir contribué à l’avenir de la Nation, mais il convient de tenir compte des répercussions des grossesses sur leur santé, du temps qu’elles ont consacré à l’éducation de leurs enfants et des renoncements que cela a entraîné du point de vue de leur épanouissement professionnel.

Une cotisation spéciale pour le financement des pensions à charge des individus qui n’ont pas d’enfant. Dans un système de répartition tel qu’appliqué en Belgique, où les enfants paient pour les pensions des parents, ceux qui n’ont pas eu d’enfants recevront une pension à charge des cotisations des enfants des autres. Il est logique dès lors qu’ils cotisent plus de leur vivant pour constituer un embryon de système « capitalisation ». De plus, une telle mesure pénalisera ceux qui n’ont pas participé à assurer l’avenir de la Nation en lui donnant des enfants.

Une allocation pour parent au foyer, proportionnelle au nombre d’enfants belges (salaire parental). Le choix de travailler ou de rester au foyer pour élever les enfants est un choix personnel. Cependant, une éducation donnée à la maison, par la mère, s’avère en général bien meilleure pour l’enfant. Un tel choix se justifie d’autant plus que l’on a plusieurs enfants. Il convient donc de l'encourager par une allocation. Le coût n’en serait pas exagéré dès lors que l’on constate qu’un tel choix libère des emplois en faveur d’autres Belges. De plus, l’éducation au foyer nécessite moins d’infrastructures de type crèches, écoles gardiennes etc. Il s’agit enfin d’un investissement social à long terme pour former une jeunesse épanouie et de qualité.

Les Belges doivent être encouragés à prendre en charge leurs parents âgés. La vieillesse sera plus humaine, plus utile et moins coûteuse.

Des primes de mariage et de naissance plus élevées, réservées aux Belges. Ceci toujours pour favoriser la famille et la natalité autochtones. Les exigences actuelles rendent de tels événements forts coûteux et il convient dès lors d’enlever toute barrière psychologique et financière.

Octroyer des subventions aux entreprises qui emploient des femmes belges en période de grossesse et des mères d’enfants en bas-âge. La législation sociale protège relativement bien la femme enceinte, mais cause de sérieux inconvénients pour l’employeur. Ceci peut donc le dissuader d’engager une jeune femme. Il est clair qu’engager une jeune femme susceptible d’avoir un enfant est toujours un risque pour l’employeur. Il convient de dédommager l’employeur intégralement du préjudice qu’il court : engagement d’un intérimaire, salaire durant le congé de grossesse, perturbations dans l’organisation du travail…

Augmenter les allocations familiales, elles doivent être identiques quel que soit le statut des parents (indépendants, salariés, fonctionnaires, allocataires sociaux), mais réservées aux seuls enfants Belges. Un enfant est un enfant et il coûte autant à un indépendant qu’à un fonctionnaire ou un chômeur: il convient de restaurer l’égalité des Belges devant la loi. Les enfants constituant un investissement de la Nation pour son avenir, le financement des allocations doit se faire par l’impôt et non par des cotisations.

Crèches gratuites. L’enfant étant un investissement de la Nation, elle doit alléger les charges des parents et les aider dans leur éducation. Pour les parents qui font le choix de ne pas élever leurs enfants au foyer, ils doivent pouvoir placer leurs enfants dans des organismes de qualité et dont les horaires sont adaptés aux horaires de travail. De la sorte les parents qui travaillent pourront travailler en toute sérénité. Des crèches gratuites réduiront également le taux d’absentéisme au travail. Les inactifs pourront se voir offrir une formation et un emploi dans les crèches. Le troisième-âge pourra y gagner un complément de pension.

Le FNB propose le système du quotient familial, sans plafond, en matière d’impôt sur le revenu. Mais tout autre système aboutissant au résultat suivant doit être favorisé, que ce soit du point de vue fiscal, successoral, ou des pensions et allocations sociales : un couple, marié ou non marié ne peut être désavantagé par rapport à deux célibataires totalement indépendants. Un couple marié doit être avantagé par rapport à deux célibataires vivant en couple. Un couple marié avec des enfants doit toujours être avantagé par rapport à un couple non marié ou un couple sans enfants.

Il faut favoriser l’adoption d’enfants belges (y compris par adoption prénatale). Trop de couples se tournent vers l’étranger pour adopter des enfants, favorisant de la sorte une immigration discrète. Adopter un enfant belge ou européen doit être aussi simple que possible et certainement plus aisé et moins coûteux qu’un enfant du tiers-monde. L’adoption pré-natale doit permettre de réduire le taux d’avortements.

(suite du programme au prochain numéro)

(Bastion n°31 de février 1999)

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