Programme FNB - Le FNB - Démocratie - Insécurité - Islam - Armes -

 Armée belge - Santé  - Féret - Le Bastion - Emploi - Enseignement - Vos élus -

 

L’ARABE ESCLAVAGISTE

Télé-Bruxelles, l’organisme de propagande des politiciens bruxellois politiquement corrects (1) donnait le 1er mai dernier la parole à un dénommé Doryad Azefzaf. Il se disait choqué par les inscriptions commentant une des sculptures allégoriques du monument du Congo. L’inscription en cause serait d’autant plus « déplacée » qu’à « l’arrière du site (on voit) la mosquée de Bruxelles » !

Dans le parc  du Cinquantenaire à Bruxelles, le monument du Congo, conçu par Vinçotte en 1921. Dans le fond, à droite, on devine la grande mosquée.

Il s’agit pourtant de la pure vérité.De 1892 à 1894, la force publique du Congo, avec Chaltin, mit en déroute les esclavagistes arabes qui ravageaient l’est du Congo et emmenaient leur marchandise vers Zanzibar, lieu central de ce commerce depuis 1830. David Livingstone, le célèbre explorateur, a rapporté la cruauté de ces razzias.

Enlever le mot « arabe » serait aussi saugrenu que d’effacer le mot « allemand » de nos monuments aux morts. Les soldats, belges et congolais, se sont battus, non contre des fantasmes ou des bandes de marchands, mais contre de véritables armées dirigées par des Arabes.

L’attention est complètement détournée de l’esclavagisme arabe, qui fut détruit par les puissances européennes, au profit d’une accusation en sourdine : les Belges, non contents d’avoir construit un monument à la « gloire du colonialisme », permettent que l’image de l’Arabe soit ternie.

Alors qu’à la moindre occasion nous sommes rappelés à nos devoirs de mémoire, les Arabes ? discrimination ?? en paraissent dispensés. Pis, nous avons déjà cédé à leur pression négationniste, puisque la fiche explicative, qui se trouve devant le monument, ne rappelle pas les faits historiques et parle simplement de « marchands d’esclaves».

Le monument aux « Passions humaines » de Jef Lambeaux, situé dans le pavillon Horta tout proche, a failli aussi être condamné pour être trop proche de cette mosquée. Devrons-nous demain déménager les Bouddhas du musée du Cinquantenaire parce que nous avons loué, il y a 25 ans, une de ses annexes, le panorama du Caire, à l’Arabie saoudite, pays qui n’admet aucune église ni synagogue ni temple,  pour qu’il en fasse une mosquée ?

Accepter des Arabes chez soi, autoriser une mosquée, cela doit-il entraîner des remodelages de notre histoire, des altérations à nos monuments? Question cruciale sur laquelle nous reviendrons. 

A.

 

(1) Télé-Bruxelles fait actuellement une coûteuse campagne publicitaire, financée par le contribuable, pour convaincre les Bruxellois qu’elle diffuse une « autre vérité », sans censure, sans tabous et sans préjugés… (sic!) retour au texte

 

Commentaire de la photo

L’inscription contestée par Mr Dorayd Azefzaf: « L’héroïsme militaire belge anéantit l’Arabe esclavagiste ». Il aurait porté plainte auprès du CECLR et du MRAX. En 1989, à la demande des ambassades d’Arabie et de Jordanie, et de l’imam de la mosquée, les mots « ARABE / ARABISCHE » furent martelés. Ils réapparurent néanmoins miraculeusement… Les musulmans n’aiment guère se voir rappeler le rôle déterminant qu’ils jouèrent en Afrique subsaharienne dans la traite des Noirs...

 


(Bastion n°53 de Mai 2001)

[Accueil]  [Bastion]