Les élections auront lieu le 18 mai... Plusieurs dispositions importantes de la récente loi électorale sont suspendues, parce qu’inconstitutionnelles. Mauvais coup pour la majorité arc-en-ciel !

Pourtant, c’était prévisible. Nombreuses avaient été les mises en garde. Mais Verhofstadt n’écoute personne, et surtout pas ceux qui le contredisent. Ce n’est pas pour rien qu’il veut réduire les compétences du Conseil d’Etat, ce perpétuel gêneur.

La décision de la Cour d’Arbitrage impose de revoir la composition des listes électorales.

A propos de listes électorales, beaucoup de têtes politiques connues passent à la trappe. Heureusement pour eux, les indemnités de départ ont été doublées...

D’une part, il faut satisfaire aux dures lois du népotisme. Omar Michel a donné l’exemple: le rôle d’un chef de file n’est-il pas d’être suivi ?

D’autre part, il fallait des femmes. Beaucoup de femmes, pour la sacro-sainte parité.

Enfin, il fallait sacrifier à la mode de « Wallons connus »...

A Liège, Melchior Wathelet Jr est propulsé tête de liste: à moins d’un séisme électoral, il sera donc député, même si personne ne vote pour lui. Joëlle Milquet ose prétendre qu’elle ignorait que c’était le fils de son père. Il faut du culot pour mentir à ce point!

Toujours à Liège, on trouve le fils du socialiste collectionneur de Porsche, l’homme qui s’endort devant les caméras... Et Alain Mathot, fils de son père, le gros poisson qui fut éclaboussé par des dizaines de scandales, mais qui réussit toujours à s’en sortir sans être mouillé.

On trouve encore sur les listes, en bonne place, un dénommé Renaud Duquesne, fils du ministre de l’Intérieur, Denis Ducarme, fils de son président de père, Benoît Langendries, fils de l’ancien président de la Chambre, et sans doute Benoît Lutgen, fils du JR bastognard...

Quant aux candidates, nous ne parlerons pas des maîtresses de... Car, il est de tradition de respecter la vie privée des politiciens. Mais est-ce encore de la vie privée?

Il y a enfin les vedettes du football, Marc Wilmots, Alain Courtois et Amand Ancion... qui apprendront vite la discipline de vote.

Mais qu’importe qui figure sur les listes ! Les élus ne sont que des presse-boutons grassement payés (minimum 4.750 euros par mois net, sans compter les nombreux avantages, pour un maximum de 400 heures de prestations par an).

Ce qui compte, c’est le rapport de force qui s’exprime en voix, mais surtout en sièges, le soir des élections. Qu’importe qui occupe ces sièges, pour autant qu’ils ne tournent pas casaque. Et dès lors, rien de tel que de les confier aux fistons... dont on peut espérer qu’ils ne feront pas défection!

Mais quand un système se sclérose à ce point, ne permet plus le renouvellement des élites et que le pouvoir se transmet de père en fils, la fin est proche. Tout se bloque.

Cela se terminera par une révolution. Une ré-évolution au sens étymologique du terme.

Le problème est que la révolution est toujours le fait de populations jeunes, qui n’ont rien à perdre, mais tout à gagner.

La révolution viendra donc des immigrés, des populations du Tiers-Monde qui piaffent à nos frontières, quand ce n’est pas dans nos murs. Ces jeunes qui méprisent notre faiblesse, notre tolérance, nos mœurs dissolues et notre culpabilité.

Ces jeunes, qui ont un système de repères simple, rassurant et qui justifie les agressions à notre égard: l’islam.

Mais, pour les Européens, il est de bon ton de larmoyer, de pleurnicher, d’hésiter, de se culpabiliser et d’étaler ses émotions. Une Europe dévirilisée face à des machos...

L’avenir de l’Europe est sombre. A moins d’un sursaut que j’espère, et pour lequel je me bats.

Aidez-moi, donnez-moi les moyens, donnez-moi vos signatures pour présenter des listes, donnez-moi vos voix, et je vous le promets, les choses changeront.

Licencié en Sociologie, Science Politique et en Droit

Ancien Officier supérieur des paras-commandos

Secrétaire général du FNB