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J'ai habité un logement social à Bruxelles...

 

Madame X a 51 ans. Elle a vécu 43 ans à Neder-over-Heembeek, à Bruxelles. En 1985, elle est divorcée, sans emploi, et mère de deux jeunes garçons de 7 et 6 ans. Elle est tout heureuse de trouver un logement social avenue de Versailles, dans l'un des 30 immeubles-tours de la SCLAB (Société Coopérative des Logements de l'Agglomération de Bruxelles), qui abritent de 6 à 700 ménages. Elle y restera plus de dix ans.

 

Le Bastion: Vous parliez d'un problème d'insécurité?

 

 

Mme X.: Oui. J'étais agressée. Verbalement, sans arrêt.

 

Le B.: Par qui, exactement?

 

Mme X.: Par de jeunes Arabes. Des garçons, de 6 à 22, 23 ans. Ils agressent les femmes, surtout les femmes qui ne baissent pas les yeux, ou des personnes âgées, qui ne peuvent pas courir, ni se relever quand elles tombent.

 

Le B.: Mais que vous disent-ils exactement, lorsqu'ils vous insultent?

 

Mme X.: Chienne, sale Belge, je vais niquer ta mère, pouffiasse, pute...

 

Le B.: Font-ils des remarques sur la façon dont vous êtes habillée?

 

Mme X.: Non. On les dérange, c'est tout. On les dérange, parce qu'on est là. Avant, l'ancien directeur regroupait les familles marocaines, il y avait moins de problèmes. Puis on les a mêlées aux autres, la vie est devenue impossible, beaucoup de Belges sont partis: les jeunes maghrébins font du bruit, frappent aux portes, agressent les gens dans leur cage d'escalier, "taggent" tout, bloquent les ascenseurs.

 

Le B.: Avez-vous subi d'autres formes d'agressions?

 

Mme X.: Oui, j'ai été plusieurs fois menacée. Ils n'attaquent pas quand ils sont seuls. Il suffit qu'ils soient à deux, à trois, cela commence: un coup de coude, un coup d'épaule, ils insistent, les gens s'énervent, protestent, ils sortent alors de partout, vous entourent, ils sont à 20, à 30. On doit baisser les yeux: les regarder en face, c'est les narguer. Après, ce sont des représailles, sur toute la famille. L'un de mes fils a été menacé d'un couteau, dépouillé de sa veste, une autre fois, de ses baskets, puis de son portefeuille, la dernière fois ils l'ont littéralement lancé dans le mur, il a un caillot de sang dans la tête, il a été emmené à l'hôpital.

 

Le B.: Et vous, que vous est-il arrivé?

 

Mme X.: Ils se réunissent souvent dans les halls d'entrée, on ne peut alors pas leur échapper. Il faut avancer, tête baissée, et ne rien dire. Ce jour-là, je suis rentrée, je les ai regardés en passant. L'un d'eux m'a dit: sale chienne! Je me suis retournée, il m'a lancé un couteau, qui m'a frôlé la nuque. Depuis, j'ai peur. Je ne me sentais en sécurité qu'à l'intérieur. Dès que l'on sort, on les trouve couchés ou appuyés à nos portes. Ils sont partout, dans les garages, dans les caves, dans les pièces où se trouvent les compteurs: ils s'y droguent, on y retrouve des seringues, la petite cuiller, le papier aluminium.

 

Le B.: Comment se sent-on, quand on vit de cette façon?

 

Mme X.: Mal. J'ai essayé de ne pas transmettre ma peur à mes enfants, je les ai mis à l'internat. J'étais obligée de rester là, j'étais divorcée, je n'avais pas d'emploi.

 

Le B.: Etiez-vous agressée par des jeunes d'une autre origine?

 

Mme X.: Non. Il y avait des familles africaines, des familles asiatiques. Les jeunes, on ne les voyait pas, on ne les entendait pas.

 

Le B.: Que disent les tags, que l'on voit partout?

 

Mme X.: Toujours les mêmes insultes. Salope, sale Belge. A un jeune maghrébin, j'ai dit un jour: oui, excuse-moi d'être Belge. Cela revient toujours. Ils disent: un jour, on prendra le pouvoir, vous n'aurez plus qu'à vous en aller, tous les Belges partiront. Et ils réussissent: quand j'ai déménagé, 5 ménages ont déménagé avec moi.

 

Le B.: Peut-on rentrer et sortir la nuit, en toute sécurité, dans ces immeubles?

 

Mme X.: Non. Au début, en été, on allait se promener le soir, ou promener le chien. Mais vers 1990, cela a cessé. Vers 8 heures du soir, les Belges s'appelaient au téléphone: on sortait les chiens en groupe, armés de laisses, de bâtons, de matraques...

 

Le B.: ??? Et vous trouvez cela normal?

 

Mme X.: Non.

 

Le B.: Et la police ne fait rien?

 

Mme X.: La police! Quand une voiture de police entre dans l'enceinte des logements, elle est attaquée à coups de pierres, entourée de dizaines de jeunes marocains... Les policiers n'osent pas sortir de la voiture. Ces jeunes sont armés, de couteaux, de crans d'arrêt. Une fois, la gendarmerie a pratiqué plusieurs perquisitions, ils ont emmené des caisses remplies de mitraillettes, de canons sciés, de revolvers, de 22LR... Cela concernait un islamiste, on en a parlé dans les journaux. C'est comme cela qu'on a su qu'il y avait des armes dans les logements.

 

Le B.: Combien de Belges reste-t-il aujourd'hui, dans ces immeubles?

 

Mme X.: Oh! Il reste les vieux, ils sont claquemurés chez eux, ils demandent à un parent ou un voisin de faire leurs courses... Cela ne va faire qu'empirer.

 

Est-ce ainsi que les Belges vivent, dans les logements sociaux?!

 

Cet interview m'a interloquée. Fallait-il publier? Ne pas publier? Est-ce vraiment ainsi que les Belges vivent, dans les logements sociaux? La nuisance de ces "jeunes", est-ce vraiment une chose que les politiciens belges ont décidé, une fois pour toutes, de nous imposer? On sait que la moindre critique, à l'égard des "jeunes" en question, mène le malheureux critique devant les tribunaux, pour "incitation à la haine". Mais qui incite à la haine, dans cette histoire? Et pourquoi? Mon interlocutrice a été formelle, lors de l'interview: non, elle n'a pas eu de problèmes, ni avec de jeunes Africains, ni avec de jeunes Asiatiques. Jamais. Comment s'explique-t-elle, alors, l'agressivité des jeunes Marocains? Silence. Elle n'en a pas la moindre idée. C'est un simple fait. Le Ministre de la Justice Verwilghen, n'en a pas la moindre idée non plus. La preuve: il a commandé une étude sur la relation entre la criminalité et l'origine ethnique. Une relation chiffrée, ne sera pas difficile à faire. Mais la question restera posée: pourquoi?

 

La Belgique est un dar-al-harb

 

L'Autruche-Belgique enfouit la tête dans le sable. Il serait grand temps qu'elle ouvre les yeux. Sur l'islam. Une religion conquérante, qui compte 1 milliard 200 millions d'adeptes. Que racontent les mamans musulmanes à leurs petits, à la veillée? La terre appartient à Allah. Toute entière, mais il y a un hic: certains territoires sont insoumis. Les territoires soumis à l'islam s'appellent le dar-al-islam, la demeure de l'islam. Les territoires insoumis forment le dar-al-harb: c'est la demeure de la guerre. De la guerre? Oui, car tout musulman a pour devoir, de soumettre ces territoires par le jihâd, ou Guerre Sainte. Le jihâd, c'est l'état de guerre, ou d'hostilité permanente, du musulman à l'égard de l'Infidèle. Vous et moi. N'en doutez pas un instant: la Belgique est un dar-al-harb, une terre de la guerre. C'est pourquoi les musulmans, jusqu'ici, rapatrient leurs morts, à grands frais. Car un musulman ne peut être enseveli, qu'en terre d'islam.

 

Le Belge comme harbi, le Belge comme dhimmi

 

Au dar-al-harb; il y a le harbi. L'habitant indigène. Vous et moi. Son statut, pour les théologiens musulmans, n'est guère rassurant. Son sang et ses biens appartiennent au musulman. Et lorsque la Belgique sera soumise à l'islam? Le Belge, Juif ou Chrétien, sera un dhimmi. Il sera protégé, s'il paye l'impôt, au musulman s'entend (le fisc pourra plier bagage). Et c'est ici que cela devient intéressant. Car les théologiens ont développé, à travers les siècles, un véritable code de savoir-vivre, pour les musulmans et les dhimmis, en terre conquise par l'islam.

 

Comment doit se comporter un dhimmi?

 

Le dhimmi aura une attitude humble, le regard baissé, le pas pressé. Il gardera le silence devant un musulman, sauf si on l'interroge. Attaqué, il lui est interdit de se défendre. A travers les siècles, et les conquêtes musulmanes, une constante: il est interdit au dhimmi de porter des armes, ou même d'en posséder. Vous avez lu l'interview. Tout cela ne vous rappelle-t-il rien?

 

 

Comment doit se comporter le musulman envers le dhimmi?

 

Tout est dans l'honneur (du musulman) et l'humiliation (du dhimmi). Le bon musulman fait oeuvre pie, en humiliant le dhimmi. En exprimant publiquement son aversion, à son égard. Il lui est interdit, de lier amitié avec un Juif ou un Chrétien. Y a-t-il vraiment un lien, dites-vous, entre ces prescriptions religieuses, nées dans la nuit des temps, et le comportement des bandes de jeunes Marocains, en rue, dans le métro ou à l'école?

 

 

L'avis des islamologues

 

Il y a encore en Flandre, des esprits indépendants. Et des islamologues: Koen Elst, Remi Hauman (KUL). Que dit ce dernier? "Lorsque l'occasion se présente, l'islam tend à la domination absolue... C'est en ce sens, que l'on doit considérer les déclarations agressives du Coran, à l'égard d'autres religions. Ce n'est pas tant la lettre des versets qui compte, mais l'esprit qu'ils véhiculent. Ainsi, ils alimentent aujourd'hui, le comportement agressif de nombreux jeunes allochtones. ... Comme leur doctrine considère les autres religions (et les peuples qui les professent) comme inférieurs, ils se soucient moins des conséquences de leurs actes, pour les gens qui n'appartiennent pas à leur groupe. De là cette mentalité de harcèlement, qui peut tant irriter les gens..." (De Standaard, 11.7.1999). L'islam n'explique pas tout. Il y a, par exemple, le honteux laxisme des autorités belges. Allons-nous longtemps encore, laisser faire?

Lire: Juifs et chrétiens sous l'islam, les dhimmis face au défi intégriste, Bat Ye'or, Berg International. Madame Bat Ye'or, née en Egypte, habite aujourd'hui la Grande-Bretagne et est une spécialiste reconnue des minorités religieuses dans les pays de l'islam.

 

(Bastion n°37 de Novembre 1999)

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