159 millions d’immigrés d’ici 2025 !

159 millions d’immigrés d’ici 2025, c’est à dire 6,36 millions d’arrivants par an, c’est ce que l’ONU estime nécessaire pour garantir le standing de vie et le paiement des pensions de l’Union Européenne ! Le responsable de ce rapport, un dénommé Joseph Chamie, reconnaît pourtant lui-même que ce chiffre est totalement irréaliste !

L’immigration n’est en aucun cas une solution à notre dénatalité. Et il ne faut pas être un adversaire de l’immigration pour s’en rendre compte !

On ne cesse de le répéter, l’Europe n’a plus besoin de main d’œuvre non qualifiée. Elle n’arrive déjà plus à fournir un emploi aux Européens de souche sans qualification, malgré des plans pour l’emploi qui se superposent comme des tapis dans une mosquée[1]. Et cet état de fait ne fera que s’accentuer dans l’avenir. Notre société devient de plus en plus technique et sophistiquée, de plus en plus mécanisée: elle a, et aura, de plus en plus besoin de main d’œuvre de très haut niveau, universitaire ou post-universitaire, et de moins en moins d’ouvriers et de main d’œuvre non qualifiée.

Importer de la main d’œuvre du tiers monde, c’est ¾ à moins de piller leurs élites ¾ importer des chômeurs. Faire venir une main d’œuvre non qualifiée du tiers monde pourrait, peut-être, redresser notre pyramide des âges, mais en aucun cas résoudre un éventuel problème de main d’œuvre, en aucune manière répondre à un besoin économique, et encore moins résoudre le problème du financement de notre sécurité sociale ou de nos pensions de retraite. Importer en Europe de la main d’œuvre du tiers monde ne résout aucun de nos problèmes.

A moins de n’accepter que les élites du tiers monde. A moins de piller leurs déjà trop rares cerveaux. A moins de les priver de toutes leurs élites. Et si l’on devait suivre une telle politique, on créerait un autre problème, bien plus grave : le tiers monde régresserait encore plus, le déséquilibre entre pays riches et pays pauvres ne ferait que s’accentuer, les tensions Nord-Sud ne feraient que s’accroître, un conflit entre des masses misérables qui n’ont plus rien à perdre et une minorité de privilégiés deviendrait inévitable. L’ONU est-elle assez bête que pour ne pas s’en rendre compte ? Non assurément !

Alors pourquoi l’ONU publie-t-elle un rapport aussi provocateur ? La seule explication plausible relève du domaine de la propagande.

En agitant l’épouvantail de 159 millions d’immigrés supplémentaires, en effrayant nos populations, en lançant de fausses informations, on tente de manipuler l’opinion. Celle-ci admettra de la sorte beaucoup plus facilement la situation actuelle comme normale. Notre opinion publique acceptera par ce biais sans sourciller quelques millions d’immigrés : cela lui paraîtra insignifiant au regard des frayeurs de la menace de 159 millions d’immigrés. Elle finira même par se rassurer de n’en voir que quelques millions ! Ils pourrait même leur témoigner de la reconnaissance : ils sont si peu par rapport avec ce que l’on avait craint… Et puis ils viennent sauver nos pensions et financer notre sécurité sociale… Manipulation ! De qui ? Pourquoi ? Dans quel but ?

Il n’empêche, qu’au delà de tous les arguments traditionnels (déstructuration de la société, danger de l’Islam…Etc), il faut admettre que l’immigration ¾ même limitée ¾ n’est jamais une solution. Soit, on importe des chômeurs (ou équivalents chômeurs[2]), soit on prive les pays du tiers monde de leurs élites, ce qui est contraire à leurs intérêts… et aux nôtres !

La solution logique au problème de la dénatalité européenne est simple, évidente. C’est une politique nataliste. C’est revenir à une natalité normale[3] des Européens en Europe. C’est une société fondée sur la famille traditionnelle, accueillante pour l’enfant européen, avec un enseignement de qualité et de haut niveau à la clé. Mais cela dérange les hédonistes, cela semble ringard à la génération soixante-huitarde, cela ne convient guère à une gauche qui a besoin d’importer de nouveaux pauvres pour remplacer sa clientèle électorale embourgeoisée, et cela gêne le grand capital qui a besoin de masses de consommateurs isolés par une société déstructurée afin d’écouler ses produits standardisés…

R.K.