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La régularisation des clandestins va accélérer la tiers-mondialisation de nos villes

Saint-Josse-Ten-Noode montre le chemin

 

Lundi 10 janvier, premier jour de l’opération de régularisation, la RTBF donnait une estimation : de 20 à 25.000 demandes seraient introduites, ce qui représenterait de 50.000 à 70.000 clandestins.

Le bourgmestre de Saint-Josse-ten-noode, Jean Demannez prévoyait que dans sa commune (l’une des plus petites de la Région Bruxelloise - 22.000 habitants), il y aurait de 500 à 800 demandes de régularisation[1]. Soit autant de familles résidant déjà dans la commune ou qui s’y regrouperont légalement par la suite. Si, comme pour la Belgique, chaque demande représente 2,5 personnes,  Saint-Josse devrait compter de 1.200 à 2.000 clandestins, soit de 5 à 9 % de la population. A l’échelle du Royaume, en extrapolant ceci ferait de 500 à 900 mille illégaux! Sont-ils invisibles ? Non, il est plus probable que les autorités communales et la police ont décidé de fermer les yeux et de ne plus appliquer la loi. Pourquoi ? le Parlement, bafoué, devrait exiger des explications, mais en aura-t-il le courage ?

Pourquoi les illégaux ont-ils une préférence pour une commune plutôt qu’une autre ? S’il s’agissait des possibilités d’emploi, la Flandre devrait en drainer plus que Bruxelles ou la Wallonie. Or c’est l’inverse. Saint-Josse détient le taux record de clandestins et de chômeurs! En fait, ce qui attire, ce sont les possibilités d’hébergement et d’aides sociales diverses, notamment de soins médicaux, offertes par les habitants d’origine étrangère de Saint-Josse à leurs compatriotes d’outre-mer, à ceux qui leur sont proches par la parenté ou l’origine. Des Marocains mobilisent leurs relations, trouvent un allié, celui-ci rend service en espérant compensation et ne voit qu’avantage à l’accroissement du poids démographique et politique de sa communauté ethnique… C’est qu’il y a des « étrangers patriotes » ! Saint-Josse détient le taux d’étrangers le plus élevé de Belgique ¾ plus de la moitié des habitants sont des étrangers (50,4%) et ceci malgré les nombreuses naturalisations ¾ et ceux-ci sont principalement Marocains (15,4 %) et Turcs (15,2 %). Lorsque le bourgmestre déclare que Marocains et Turcs sont en tête des demandes de régularisation dans sa commune, on voit immédiatement le lien entre  clandestins et résidents de même nationalité.

Plutôt qu’une logique économique, c’est une logique d’infiltration qui est à l’œuvre. Quand MRAX et Ligue des Droits de l’Homme mettent en cause les patrons qui engagent au noir, ils inversent cause et conséquence et créent leurs brouillards idéologiques habituels.

Pourquoi les media officiels montrent-ils surtout des Congolais ? Certes, ils ont déclenché des occupations d’églises, leurs leaders s’expriment bien en français, mais c’est surtout pour relier la présence des clandestins à la colonisation passée, pour prolonger la mortification consécutive à la mort tragique de Semira Adamu et faire mijoter les sanglots de compassion et de culpabilité de l’homme blanc[2]. Les esclaves de la caverne de Platon étaient mieux traités.

L’opération en cours permettra de voir combien chaque grand groupe étranger « aspire » de clandestins, et comment, en fonction du laxisme de certaines administrations communales, du marché locatif et de la rupture du tissu social, ils se seront répartis sur le territoire national.

 

EH LES GARS ! LE CPAS, C’EST PAR ICI.

 

Actuellement, Saint-Josse compte 2.000 chômeurs et plus de 3.500 personnes minimexées ou assimilées, dont sans doute une forte proportion d’étrangers n’appartenant pas à l’Union européenne (UE) [3].

En supposant que les clandestins régularisés à Saint-Josse aient le même comportement socio-économique que les habitants de la commune, 30 % au moins d’entre eux seraient assistés. Le minimex d’un chef de ménage (28.445 francs par  mois ou 341.340 francs par an) devra être alloué à 30 % des familles régularisées parmi les 500 à 800 familles prévues, il faudrait donc débourser de 51 à 82 millions de francs par an, sans compter les frais annexes. Le coût global de la régularisation à Saint-Josse serait donc d’un milliard de francs, capital nécessaire pour assurer une telle rente. 

Par contre, si votre tante, dont la vue baisse, s’étonne de ne pas voir sa paire de lunettes remboursée par la sécurité sociale, vous pourrez toujours lui répondre que l’on a préféré financer la régularisation de l’infiltration étrangère!

Saint-Josse rêve d’être le CPAS du monde entier. En 1996, le revenu moyen par habitant de cette commune était de 181.700 francs, le plus bas de Belgique et la moitié du revenu moyen de la Région Bruxelloise. L’opération de régularisation va encore tirer vers le bas ce record de misère. L’écart de revenu entre les communes à fort taux d’immigrés, accueillant généreusement les clandestins, et les communes où les autochtones commencent à se replier devrait augmenter.

Au soir du premier jour de régularisation, 447 illégaux s’étaient déclarés à Saint-Josse et 30 à Koekelberg pour, respectivement 22.000 et 16.000 habitants avec 39 et 16 % d’étrangers non européens. Il faut savoir dire NON assez tôt ! Une tête de pont musulmane se constitue. Saint-Josse passe lentement, mais sûrement, sous autorité maroco-turque. En 1998, on y a incendié des immeubles kurdes et suspendu le droit constitutionnel de réunion pour un parti flamand dont les positions sur l’immigration avait déplu.

Un des enjeux des élections d’octobre 2000 sera de choisir un pouvoir communal capable, par des actes de gestion courante, d’empêcher l’installation de toute la misère du monde dans nos quartiers et avec elle leur tiers et quart-mondialisation.

 

THOMAS



[1] Les dernières estimations au 30 janvier 2000 tournaient autour de 950 demandes (NDLR)

[2] Voir l’ouvrage de Pascal Bruckner « Le sanglot de l’homme blanc »

[3] Nous n’avons pas les chiffres pour Saint-Josse mais pour Ixelles : au 30 juin 1999, il y avait 1.587 minimexés dont 294 réfugiés politiques (remboursés à 100 % par l’Etat) et 463 étrangers hors Union européenne (remboursés à 50 % par l’Etat) ; les personnes non originaires de l’UE faisaient 15 % de la population mais 48 % des assistés ! Voir « Le Soir » des 22 octobre et 17 novembre 1999.

(Bastion n°40 de février  2000)

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