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Interdire les partis « fascistes » ?

Olivier Maingain, le président de l’appendice du PRL, veut faire modifier l’article 142 de la Constitution afin d’accorder à la Cour d’Arbitrage la compétence d’interdire les partis « liberticides ». La Convention des Droits de l’Homme n’interdit en effet pas d’interdire un parti politique. Mais il y a un hic : l’article 142 ne peut pas être révisé sans déclaration préalable de révision de cet article, et pour ce faire, il faut dissoudre les chambres. Maingain piaffe d’impatience : ira-t-il jusqu’à faire tomber le gouvernement pour concrétiser ses lubbies ? Avec cet excité, on ne sait jamais… Aura-t-on encore quatre ans de sursis ?

Monsieur Onkelinckx, le mari de Laurette, celui que l’on appelle le constitusocialiste, a eu une de ses habituelles idées biscornues. Comme quatre ans, c’est trop long et qu’il ne veut pas que Laurette perde sa place, il propose une autre solution. Puisque l’article 142 ne peut être modifié maintenant, modifions un autre article, qui lui est sujet à révision, pour interdire les partis gênants : ce procédé, qu’il qualifie lui-même de « limite », a déjà été utilisé pour retirer à la Cour d’Assises sa compétence en matière de délits de presse « racistes ». 

Il propose également d’alourdir significativement les peines en cas de condamnation pour « racisme » : il veut rendre au plus vite inéligibles tous ceux qui pourraient dénoncer les magouilles du PS. On sait que casser le thermomètre est une manière efficace de ne plus avoir de température !

La Volksunie propose, quant à elle, de confier le pouvoir d’interdiction de partis politiques à la Cour Européenne des Droits de l’Homme… pour interdire le FDF…

Laissons faire ces excités! Une dictature soft qui s’avance masquée est bien plus dangereuse qu’une vraie dictature. Les Belges finiront par comprendre à quelle sorte de « démocrates » ils ont affaire…

 

Le PSc quittera-t-il le PPE ?

Le PSc veut absolument faire exclure l’ÖVP, le parti conservateur autrichien, du PPE (Parti Populaire Européen = groupe des partis chrétiens et conservateurs au parlement européen) présidé par Wilfried Martens. Il estime en effet inacceptable que l’ÖVP ait fait alliance avec le FPÖ de Jôrg Haider. Comme les autres membres du PPE ne sont guère enthousiastes de suivre les divagations de l’ancienne protégée de Gérard Deprez, celle-ci menace de quitter le PPE. Souhaitons lui d’aller jusqu’au bout de ses idées, le PSc y perdra les sérieux avantages matériels que l’Europe accorde aux partis qui font partie d’un groupe au Parlement européen.

 

ENTENDU SUR LA VOIX DE SON MAÎTRE

Des enfants de 5ème primaire de l'école communale Princesse de Liège étaient interviewés par la RTBF sur la situation en Autriche. Déjà ils connaissent parfaitement la leçon : Hitler, , les risques de guerre, les camps Etc… Les enfants ont bien entendu trouvé, tous seuls, que la meilleure solution était de ne pas partir en classe de neige en Autriche : « Je ne vais quand même pas aller dans un pays pour aller prendre des risques ». On n’a pourtant pas encore accusé Jôrg Haider de pédophilie, contrairement à certains de nos ministres de l’enseignement ! Commentaire du présentateur du JT : « Ils n’ont que dix ou onze ans, et déjà quelle maturité ! ». Un tel commentaire à le télé, c’est mieux qu’un « bon point ». Quand on vous dit que l’école ne transmet plus un savoir, mais une idéologie !

 

Egalité entre homosexuels et hétéros en matière d’allocations familiales

La Chambre a voté ce 10 février un projet de loi relatif aux allocations familiales. Ce projet vise à supprimer les discriminations dont sont « victimes » les couples homosexuels en la matière. Chacun en pensera ce qu’il voudra… mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en la matière, il existe d’autres discriminations plus criantes, notamment en ce qui concerne les allocations familiales des enfants de travailleurs indépendants. On voit où sont les priorités du gouvernement ! Il est vrai qu’un des buts prioritaires de celui-ci est d’éviter l’obstacle CVP dans toutes les matières dites « éthiques ».

 

Parité hommes femmes sur les listes électorales

Après la France, la Belgique veut imposer 50% de femmes sur les listes électorales… et en ordre « utile » ! Au nom d’une mythique égalité hommes-femmes. Mais les femmes n’ont-elles pas depuis de longues années déjà des droits politiques égaux à ceux des hommes ? S’il n’y a pas plus de femmes en politique, n’est-ce pas suite à un désintérêt de beaucoup de femmes pour la politique active ? Il suffit de fréquenter les réunions politiques pour s’en rendre compte. On a pourtant constaté que, toutes choses étant égales, une femme récolte plus de suffrages de préférence que les hommes : certains électeurs ne votent que pour des femmes ! Et pour peu que la candidate ait un bon look, elle fait un tabac, quelles que soient ses compétences : les électeurs masculins se comportent souvent comme des primates.

Le risque d’une telle mesure est de voir baisser encore plus le niveau du personnel politique : les partis devront racler leurs fonds de tiroir pour trouver suffisamment de candidates.


Continuant dans cette logique, ne faudrait-il pas assurer un quota d’homosexuels et de transsexuels ? Et bien sûr un quota de nouveaux Belges ! Dont un pourcentage suffisant de noirs et de « sans-papiers ». Les vieillards et les jeunes ne sont-ils pas sous-représentés en politique ? Il faudra leur assurer également un quota, tout comme les enfants. Et pourquoi pas les chômeurs… et les illettrés : c’est injuste de ne trouver que des « élites » dans les assemblées. Et les handicapés ? …Bref…

Pousser la logique jusqu’au bout n’est pas forcément mauvais : supprimons les élections et constituons des assemblées représentatives sur la base d’une image statistique de la population. Par tirage au sort, par exemple. Ce sera finalement plus démocratique qu’un système électoral truqué : on reviendra à la genèse de la démocratie. Mais la caste qui nous gouverne ne veut certainement pas en venir là : elle se saborderait…

 

Violences anti-immigrées en Espagne

Des incidents violents se produisent de plus en plus souvent en Espagne entre les Espagnols et des immigrés maghrebins (notamment à Melilla, Tarassa, Banyoles, Algesiras…). Durant le WE du 5-6 février dernier des affrontements particulièrement violents à El Ejido (près d’Almeria en Andalousie) ont fait 22 blessés, suite au meurtre sanglant d’une jeune femme de 26 ans, Encarnacion Lopez, par un Marocain. La police a réprimé violemment les groupes d’autodéfense espagnols, faisant ainsi 39 blessés et procédant à de nombreuses arrestations. Alors que d’importantes forces de l’ordre protègent déjà les immigrés maghrébins, le porte-parole du gouvernement marocain, Khalid Alioua dénonçait le manque de protection dont bénéficie la communauté marocaine en Espagne. Aucun officiel cependant pour réclamer plus de protection pour les honnêtes Espagnols !

Au contraire, le quotidien conservateur « La Razon » publiait à la une une photo de huit enfants africains et asiatiques avec pour commentaire « les nouveaux Espagnols » ! Tandis que le ministre Abel Matutes insitait lourdement sur l’importance des maghrébins dans l’économie espagnole et la nécessité d’importer douze millions d’immigrés d’ici 2050. Ceux-ci sont déjà au nombre de 800.000 et l’Espagne vient d’adopter une des législations les plus libérales du monde en la matière.

Le désarroi des Espagnols provient de l’absence de représentation parlementaire identitaire : personne ne peut exprimer aux Cortes (Parlement) le ras-le-bol de la population autochtone afin de freiner la caste politique dans sa dérive mondialiste. La Guardia Civil protège essentiellement les maghrébins dont la plupart sont pourtant en séjour illégal… La population n’a donc plus que la violence et la rue pour exprimer sa colère et son opposition… El Ejido compte 40.000 habitants, dont 5.168 immigrés officiels et plus de 10.000 clandestins.

Les clandestins ayant décidé de partir en grève, le gouvernement espagnol les indemnise pour qu’ils reprennent le travail….

Rappelons que l’Espagne possède un des taux de chômage les plus élevés de l’UE (18% !) mais préfère importer de la main d’œuvre maghrébine plutôt que de relever les salaires des Espagnols. Le gouvernement espagnol aurait-il oublié près de huit siècles d’occupation mauresque?

 

Le secret de la correspondance

Un parti bruxellois, adversaire du FNB, a voulu faire distribuer un toutes boîtes par la poste dans l’agglomération bruxelloise. Alors que la direction de La Poste avait donné son feu vert, des postiers syndicalistes ont refusé la distribution et saisi le centre pour l’égalité des chances. Le député Sven Gatz a porté plainte pour « racisme » contre l’éditeur responsable de cette publication. Qu’en est-il de la protection assurée à la correspondance par l’article 29 de notre Constitution ?  Il est vrai qu’avec le slogan « pas de liberté pour les (prétendus) ennemis de la liberté » ceux qui monopolisent le pouvoir peuvent tout se permettre pour écraser leurs adversaires…

Le document affirmait notamment que chaque ethnie s’était spécialisée dans un type particulier de délinquance. Il y a pourtant longtemps que ce fait à été constaté : Mme MB a été substitut du Procureur du Roi dans les années 70 peut vous le confirmer… Toute vérité n’est donc pas bonne à dire.

 

« COMBA »

A l’initiative du cumulard Di Rupo, un nouveau machin dénommé « COMBA » a vu le jour. Il se propose notamment de lutter contre l’extrême-droite autrichienne et prépare une série de mesures et d’actions. Outre les habituelles manifestations, où tous les guignols du secteur associatif subventionné pourront donner libre cours à leurs fantasmes, on se propose d’organiser des visites obligatoires de camps de concentration par les écoles et de financer les mouvements anti-fascistes autrichiens (avec notre argent ?). Simon Wiesenthal, pourtant peu suspect de complaisance à l’égard du nazisme, n’a-t-il pourtant pas affirmé clairement que Jôrg Haider n’était pas un néonazi, mais un populiste qui était arrivé au pouvoir à cause du « lotissement » de la démocratie, de la corruption et de la politisation extrême des institutions autrichiennes…C’est sans doute ce qui dérange le plus nos « démocrates ».

 

INTEGRATION AUX PAYS-BAS

Nos voisins bataves, dont la tolérance dépasse souvent les limites du supportable, exigent des allochtones (=immigrés) un contrat de citoyennisation (inburgering) et leur imposent de suivre des centaines d’heures de cours, notamment pour apprendre le Néerlandais. En Belgique, rien de tout cela : nos politiciens trouvent normal qu’un immigré séjournant en Belgique depuis dix ans ne parle pas encore un seul mot d’une de nos langues nationales. Il est vrai que cela pourrait limiter leur propension à se regrouper dans des ghettos ethniques… En Belgique, quasi pas d’expulsions, pas d’intégration, pas d’assimilation, mais des régularisations massives, du regroupement familial à la pelle, l’asile écomonico-politique, et des allocations sociales qui coulent comme le miel en terre promise  : on a peine à trouver une logique, sinon celle de détruire notre tissu social et de créer sciemment une bombe à retardement.

 

PLUS DE DEBATS DANS LES MEDIAS

Que ce soit à la télévision, à la radio ou dans les journaux, il n’y a plus de réel débat en politique belge. Du moins sur certains sujets qui sont considérés comme tabous. En matière d’immigration, de politique des étrangers, de criminalité…, on ne réunit autour de la table que des protagonistes qui sont d’accord sur l’essentiel. Le débat ne porte en général que sur des modalités ou des points techniques qui lassent le citoyen. Qu’est ce qu’une démocratie où il n’y a plus de débat possible sur l’essentiel et où les médias diffusent continuellement la même idéologie mondialiste ?

 

UNE CONCEPTION FUMEUSE DE LA DEMOCRATIE

Selon des philosophes à la mode comme Robert Legros (ULB) ou Alain Finkilkraut, dans le passé on était citoyen parce qu’on faisait partie d’une nation particulière. Aujourd’hui, on serait citoyen en tant qu’homme. Ce serait l’humanité qui ferait le citoyen. Le pouvoir ne serait plus exercé au nom du peuple souverain, mais au nom de l’humanité. « On ne peut conférer au peuple le droit de faire n’importe quoi, parce que le peuple est sous la surveillance de l’humanité – parce que le citoyen est sous la surveillance de l’homme. » (Sic !) Et selon ces grand penseurs, qui donc matérialise cette humanité ? Et qui se cache derrière cet écran de fumée ?

 

TURQUERIE : SUPPRESSION DES LETTRES « P » ET « K » DANS LES MANUELS SCOLAIRES EN TURQUIE !

Le ministère turc de l'éducation nationale a demandé aux éditeurs du manuel scolaire Can Matematik de supprimer les lettres « P » et « K » des manuels scolaires, trouvant que cela pourrait évoquer l'organisation kurde PKK (le parti des travailleurs du Kurdistan). La question a même été discutée jusqu'au Parlement turc : un député du parti de la Juste Voie (DYP), Saffet Arikan Beduk, a interpellé par une motion le ministre de l'éducation nationale Metin Bostancioglu : « Considérez-vous que cela soit approprié pour nos enfants d'écrire de leur propre stylo ces lettres, qui conduisent à penser au PKK ? ». Ankara va-t-il pousser son obsession éradicatrice jusqu'à supprimer tout bonnement les lettres « P » et « K » de son alphabet? Ne craignant pas le ridicule, les autorités turques avaient déjà décidé de remplacer les lampes vertes des feux tricolores du trafic par des lampes bleues dans les provinces kurdes, car le vert, le rouge et le jaune sont les trois couleurs « séparatistes » du drapeau kurde. Authentique !·On croit rêver…

 

Turquie, pays des Droits de l’Homme…

Dans une résolution adoptée, le 9 juin 1999, le comité des ministres du Conseil de l'Europe avait blâmé la Turquie « pour des violations répétées et graves » des Droits de l'Homme. Membre du Conseil depuis sa création, la Turquie a régulièrement été à l'ordre du jour du Conseil et de son instance juridique -la Cour européenne des Droits de l'Homme- qui l'a condamnée à 51 reprises pour lesquelles Ankara doit payer plus de 629 milliards de livres turques. Au 1er juillet 1999, 9.979 autres plaintes étaient encore pendantes devant la Cour ! Le comité faisait d'autre part remarquer qu'il n'y a eu « aucune amélioration significative » et enjoingnait aux autorités turques de prendre des mesures de manière « pressante » pour faire cesser les actes de torture, de destruction, d'exécutions extrajudiciaires et de disparitions, viols dans les postes de police… Récemment, le président de l’Association des Droits de l’Homme de Turquie (IHD), Hüsnü Öndöl (entre-temps abattu), indiquait que son association a pu identifier 1.964 meurtres politiques, commis depuis 1989, dont les auteurs n’ont pas été arrêtés !

Quant au gouvernement turc, il a de nouveau autorisé, pour trois ans le blanchiment d’argent sale, sous prétexte de redresser son économie chancelante…

Selon le quotidien turc Milliyet, des chefs mafieux de grande envergure, tels que Yesil (surnommé Terminator) et Kursat Yilmaz, sont en relations suivies avec les plus hautes sphères du pouvoir…

Et dire que l’on propose à la Turquie de devenir membre de l’Union Européenne tandis que l’on envisage l’exclusion de l’Autriche (proposition de Louis Michel de modifier les traités dans ce but). Où est la logique ?

 

Toujours la Turquie…

Fin de l’an passé, le premier ministre turc, Bulent Ecevit, déclarait à l’université de Baskent : « L’adhésion à l’Union européenne est notre droit. Toutefois, certains Européens ne nous considèrent pas européens. Quant à nous, grâce à cette attitude, nous nous sommes rendu compte que le monde n’est pas seulement l’Europe. Il y a des raisons psychologiques empêchant l’adhésion turque à l’Union européenne. Primo, la Turquie est un pays musulman. La deuxième raison est la discrimination raciale. L’Europe occidentale est raciste ! En effet, un sondage d’opinion réalisé il y a deux ans par la Commission européenne a démontré que les deux tiers des pays membres sont ouvertement racistes ! »… le jour même où le Parlement européen votait une résolution reconnaissant à la Turquie le droit de demander son adhésion !

 

REFORME DE L’ADMINISTRATION

Verhofstadt et Van den Bossche ont décidé de réformer notre administration. Dorénavant, le citoyen sera un « client », le gouvernement « gouvernera », l’administration « administrera », « contrairement à ce que l’on remarque aujourd’hui » dixit notre premier ministre ! Les cabinets ministériels disparaîtront… enfin pas tout à fait, puisqu’ils emploieront « un nombre extrêmement limité de collaborateurs »… Les ministères seront remplacés par des « services publics ». Il n’y aura plus que trois catégories de fonctionnaires, les « cadres », les « managers » et les « collaborateurs ». Les « compétences et le potentiel des candidats primeront par rapport au diplôme et à l’ancienneté » Et les barèmes seront revus à la hausse.

Au delà du brouillard des mots, un seul point positif : des incapables ne pourront sans doute plus bloquer une fonction dirigeante durant 40 ans !

Mais va-t-on licencier tous les parasites qui ont été casés politiquement ? Non bien sûr !

Une limitation stricte des cabinets ministériels ? Quelle blague : il existe déjà un arrêté royal qui fixe l’effectif maximum des cabinets : il n’a jamais été respecté !

Mais, par contre, quelles perspectives pour la politisation à outrance. Plus de limites pour les promotions canapés ! La carte et la fidélité au parti remplaceront définitivement le diplôme et l’ancienneté. Le « collaborateur » qui ne collaborera pas sera viré aussi vite que dans le privé. Et comme, en compensation, les fonctionnaires seraient mieux payés, ils seront encore plus serviles… et plus chers !

Dans une entreprise privée, les errements sont sanctionnés par des pertes financières ou la faillite. Dans une administration publique, les seules limites aux abus étaient les règlements et le mécontentement des citoyens. Et comme mécontents ou pas, on prend toujours les mêmes politiciens et on recommence…

Verhofstadt veux vous demander votre avis ? Dites non avant qu’il ne soit trop tard !

 

RESULTATS DES ELECTIONS EN WALLONIE : INCONNUS APRES 8 MOIS !

Les élections régionales wallonnes ont eu lieu le 13 juin dernier. Suite à des problèmes informatiques, les résultats définitifs ne sont toujours pas connus, huit mois après ! On croit rêver ! Mais qu’importe, le Parlement wallon, qui siège sans aucun scrupule, a validé ses pouvoirs, et dès lors, sa représentativité ne peut légalement plus être contestée. Les assemblées législatives sont en cette matière juges et parties : le FNB a depuis longtemps dénoncé ce fait. Elle est belle notre démocratie !

 

CONTRATS DE SECURITE = PLUS D’INSECURITE

Le Ministre de l’Intérieur, analysant les résultats des coûteux contrats de sécurité (2,748 milliards, rien que pour l’année 2000!), a dû reconnaître que les communes qui en bénéficiaient, depuis 1992, voyaient croître l’insécurité plus rapidement que les autres ! Exemple pour Bruxelles (augmentation du nombre de délits entre 1996 et 1998):  

 Moyenne des 19 communes    

10 Communes avec contrats de sécurité

Vols de voitures   12% 16%
Vols aggravés 23% 31%
Coups et blessures 27%  31%

En Wallonie, les chiffres sont du même tonneau.

Ces « contrats de sécurité » ont permis d’engager plus de 3.000 personnes, pour une bonne part d’origine « allochtone » : éducateurs de rue, médiateurs sociaux, animateurs de maisons de jeunes… mais aussi d’« accompagner les toxicomanes » ou de financer des « activités de loisir » pour les « jeunes ».

Lorsque l’on analyse les chiffres (officiels) ci-dessus, on peut se demander si tous ces milliards n’ont pas été dépensés pour financer la criminalité ou engager des coordonateurs de délinquance ! A noter que les communes flamandes ont préféré lutter par d’autres méthodes contre la criminalité : visiblement elles n’ont pas eu tort…

 

LA BANALISATION DE L’EXTRÊME-DROITE ?

Pendant des années, la propagande nous a bassiné les oreilles avec sa propagande de mauvais goût. Les victimes de la propagande craignent de revivre la Seconde Guerre Mondiale, Auschwitz et tout ce que nous impose la « Mémoire ». Mais les vieux routiers de la politique parlent plus raisonnablement du risque de « banalisation de l’extrême-droite » que Haider leur fait courir. Pourquoi craignent-ils tant une « banalisation » qui en elle-même ne semble guère dangereuse ? Simplement parce que cela démontrera que toutes les menaces agitées par la propagande ne relèvaient que du fantasme et non de la réalité. Et que ceux que l’on a décrit comme de dangereux « fascistes » représentent réellement une alternative sérieuse aux coalitions traditionnelles éculées. Bref, une « banalisation » risque de décrédibiliser définitivement la propagande officielle et ses commanditaires. Elle cassera tout le système de défense de la caste qui monopolise le pouvoir. Voilà le vrai danger.

 

CROISADE ANTI-PINOCHET

Augusto Pinochet n’a commis aucun délit contre un citoyen belge. Ni de crimes sur le territoire belge, ni attenté aux intérêts supérieurs de l’Etat Belge. En droit traditionnel, la Belgique n’est donc en rien compétente pour juger le Sénateur chilien, même si c’est le pire des criminels. Mais, avec notre Gros Louis, cela n’a pas d’importance : il faut lutter partout dans le monde contre le nationalisme et tout ce qui est de droite.

Pinochet aurait quelques centaines de morts sur les bras… mais, combien de vies sauvées en liquidant le régime communiste d’Allende ? N’est-ce pas au Chili de juger ?

On souhaiterait que Gros Louis mette autant d’ardeur à poursuivre les dirigeants communistes : 100 millions de morts au bas mot, ou les tyrans africains ! Mais non, on les accueille à bras ouverts.

Gros Louis a choisi son camp. Avant même que les médecins belges ne se prononcent, il affirmait déjà à la RTBF que de toutes façons on continuerait à poursuivre Pinochet : les experts belges savaient donc en quel sens conclure...

 

ALBERt mahieu rappele a l'ORDRE "DEMOCRATIQUE" 

Comme dit ci-dessus, Albert Mahieu a tenté d'adopter, en cette affaire, une attitude modérée. Mal lui en prit! Les insultes ont volé, le ministre Eric Thomas lui a même lancé "vous êtes un guignol, vous racontez n'importe quoi". Le message des démocrates auto-proclamés est clair: ou on est d'accord avec eux, à la virgule près, ou on devient un "non-démocrate". Ecoutons le député Mahieu: "Je voudrais justifier mon abstention lors du vote de la résolution sur l'Autriche. Elle porte sur l'attitude de modération. ... Dans le mot "parlement", il y a "parle" et il y a "ment" et donc menteur. Qu'est-ce que le racisme? Un ami juif me définissait le racisme par deux éléments précis: le rejet de l'autre et la conviction d'appartenir à une race supérieure". Interruption du député François Roelandts du Vivier, qui se croise les bras, tel un instituteur: "A partir du moment où vous parlez de race, vous êtes raciste. Il n'y a pas de race mais bien une espèce humaine. Il est insupportable que vous disiez une chose pareille. Comment osez-vous parler de modération? Il n'y a pas de modération dans le cas qui nous occupe". Voilà qui est clair: le malheureux qui prononcera encore le mot "race", est cuit! Ce pauvre dictionnaire Larousse ne doit pas encore être au courant, qui définit toujours le mot "race", en ajoutant, Seigneur, qu'il y a une race blanche, jaune, noire! Le dictionnaire est-il destiné au bûcher? On est revenus en pleine Inquisition!

 

JOHan leman rompt le cordon sanitaire

Aïe! Les démocrates auto-proclamés ne savent plus sur quel pied danser. Ne voilà-t-il pas que Johan Leman, directeur du Centre d'Egalité des Chances, déclare que le vrai problème de la Flandre, c'est qu'elle ne compte plus de parti conservateur. Et les électeurs de tomber comme des cailles rôties, dans l'escarcelle du Vlaams Blok...La solution de Leman? Accueillir sur les listes du CVP ou du VLD, des démocrates du Vlaams Blok comme Gerolf Annemans ou Alexandra Colen. Les démocrates auto-proclamés en ont avalé leur dentier. Comment, il y aurait des démocrates au Vlaams Blok??? Et au Front Nouveau de Belgique aussi, peut-être?! Le premier ministre s'est fâché tout rouge: les démocrates, ils sont (déjà) tous au VLD ou au CVP. Faut-il pleurer, faut-il en rire? Observons bien les dernières convulsions d'un régime totalitaire, qui ne sait plus comment écraser la voix du peuple. De tout le peuple européen.

 

JOS CHABERT CONTRE SCHRÖDER

Jos Chabert, ministre bruxellois (l'un des 58 ministres que compte la Belgique), a sûrement oublié de lire "Die Zeit", ce jeudi 17 février. Car c'était bien écrit: si les nationalistes italiens revenaient au pouvoir, Gerhard Schröder demanderait des sanctions contre l'Italie. Interrogé sur les déclarations de Johan Leeman, à propos de l'existence éventuelle de démocrates au Vlaams Blok, le bon ministre a déclaré qu'en effet, un homme pouvait s'amender. Un exemple? Voyez Gianfranco Fini, en Italie... Encore un qui se fera taper sur les doigts. Dieu, qu'il est difficile d'être un "démocrate". Pourquoi ne pas éditer un Petit Livre Rouge? Un "démocrate" saurait exactement ce qu'il peut dire ou ne pas dire...

 

censure

En Belgique francophone, le FNB est tout à fait censuré. Cela donne ceci, dans le compte-rendu des débats au Parlement bruxellois, sur la mise à l'écart de l'Autriche, dans le quotidien La Lanterne du 16.2.2000: "Seul le Vlaams Blok a voté contre le texte". Et le Front Nouveau de Belgique? Le député MB est intervenue à la tribune, elle a voté contre le texte, mais chut! on n'en parle pas. Aussi honnête que "La Pravda", notre presse! Ce qui est comique, là-dedans, c'est que ce sont essentiellement les politiciens francophones qui font un raffût de tous les diables quant à l'émergence de "l'extrême-droite". Ils s'agitent comme de beaux diables! De l'hystérie collective, disent leurs collègues flamands. Pourquoi donc tant s'inquiéter d'une "extrême-droite" qui n'existe pas, d'après la presse censurée, en Belgique francophone? A force de crier au loup-qui-n'existe-pas... nos concitoyens finiront par s'inquiéter de la santé mentale de Louis Michel et consorts.

 

danemark ? un peu plus danois, s'il vous plaÎt !

Non, ce n'est pas pour donner à Louis Michel de nouveaux soucis. Mais enfin, au Danemark, il y a un parti politique, qui milite pour un "Danemark un peu plus danois". Qui affirme que le Danemark n'est pas une terre d'immigration. Et que les réfugiés doivent rentrer chez eux, dès que la situation le permet. Le Parti du Peuple Danois (PPD), il fallait y penser! conduit par Pia Kjaersgaard, a fait 10% des voix en 1998, et détient 13 sièges au Parlement danois. Il paraît que Louis Michel a déjà fait ses adieux, à la petite sirène de Copenhague.

(Bastion n°41 de mars  2000)

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