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Réflexions à propos des élections

Le FNB est un parti démocratique. Les élections constituent dès lors un élément essentiel de son action.

Au lendemain des élections, il est normal de s’interroger sur les résultats et de tirer des leçons pour l’avenir.

Sur la base des résultats aux législatives et régionales de 1999, aucun parti défenseur des Belges ne devait obtenir de conseiller communal. Par rapport à ces prévisions, les résultats du FNB constituent donc un succès, même si certains le jugent bien maigre.

L’analyse des résultats, commune par commune, fait apparaître clairement que deux conditions déterminent le succès.

La première, il fallait s’y attendre est de se présenter seuls (ou unis) sur le terrain: dès que deux, ou pire trois listes concurrentes se présentent devant l’électeur, les résultats sont plus faibles encore qu’une simple division des voix entre plusieurs listes.

La seconde est le travail. Et plus particulièrement la propagande de masse: distribution massive de tracts essentiellement. Ceux-ci constituent souvent la seule manière d’informer l’électeur de notre existence, tout en lui délivrant une information atypique.

 

Des études démontreraient que le Belge déterminerait son choix essentiellement en fonction de deux critères. D’abord le conformisme: le Belge moyen vote très souvent comme son entourage, soit familial, soit ses amis. Et de préférence ceux qui sont mieux informés sur la politique.

Ensuite, le Belge vote utile. Non pas pour des idées ou un programme, mais plutôt pour ceux qui peuvent lui procurer un avantage matériel. Il s’agit soit d’un politicien susceptible de fournir un piston (clientélisme), soit un parti défendant ses intérêts concrets (pensions, impôts…). A méditer…!

 

A PROPOS DU SIGLE FNB...

D’aucuns proposent un changement de sigle. Notre sigle serait confondu avec « FN ».

Il ne fait guère de doute que chez beaucoup d’électeurs le sigle FN est chargé d’émotions extrêmement négatives: lors des récoltes de signatures, la plupart des gens, s’assuraient qu’il ne s’agissait pas du FN, sans quoi ils refusaient de signer!

D’autres conditionnent leur engagement politique à un changement de sigle. Il est cependant permis de se demander s’il ne s’agit pas plutôt d’un prétexte et s’ils se mouilleraient plus pour un autre sigle…

Avant tout, il faut savoir que quel que soit le sigle, nous serons boycottés par le système tant que nous n’abandonnerons pas notre thème principal: le problème de l’immigration abusive et incontrôlée.

Certes, il existe un autre créneau: l’électorat de droite, qui est lâché par les partis traditionnels.

Le problème est qu’en politique, il faut rester cohérent avec soi-même. Il est rarement payant de changer d’avis en fonction des évènements et des circonstances. Il faut délivrer à l’électeur un message positif, simple, stable, cohérent autour de quelques idées forces. L’information qui parvient à l’électeur par divers canaux et à des moments différents doit toujours aller dans le même sens, afin de confirmer et renforcer ce que l’électeur connaît déjà. La première impression étant souvent déterminante.

Pour un succès électoral, il faut d’une part être connu (notoriété: on ne vote pas pour ce qu’on ne connaît pas), et d’autre part que le vote semble utile à l’électeur.

La notoriété, condition nécessaire, mais non suffisante du succès est un objectif coûteux et lent à atteindre. Surtout dans un climat de censure totale. Le sigle FN, et par répercussion, mais dans une moindre mesure, FNB sont connus et correspondent à un message évident dans l’esprit de l’électeur. Ils constituent donc un « capital » certain. Même si l’ image du FN a été hypothéquée par son président et ses attitudes suicidaires.

Renoncer au sigle, c’est se condamner à repartir à zéro en ce qui concerne la notoriété. C’est un chemin long, coûteux et difficile. C’est aussi délivrer un message négatif, instable et incohérent à l’électeur.

Des listes apparentées au FNB se sont présentées à l’électeur sous un autre sigle: le test s’est montré négatif.

L’utilité du vote est la seconde condition. Elle est indispensable pour déterminer le choix.

Inutile de faire croire que nous occuperons le pouvoir: l’électeur nous prendrait pour des menteurs.

Quelle utilité pouvons nous donc offrir à l’électeur?

Les partis traditionnels ont renoncé aux valeurs de base de notre société: nous pouvons prendre le relais à condition d’être cohérents avec ces valeurs.

L’immigration présente un problème réel dans notre société que seuls les partis nationalistes reconnaissent. L’électeur peut vouloir donner une tribune à ceux qui critiquent l’immigration, mais aussi sanctionner ceux qui refusent d’en parler, en espérant les faire changer.

Nous offrons, en effet, la possibilité à l’électeur de sanctionner les partis en place: il s’agit d’un vote de rejet, on vote pour celui qui déplaît le plus à celui que l’on veut sanctionner.

Enfin, occuper le terrain social des belges de souche, que les politiciens ont tendance, dans leur superbe, à abandonner…

R.K.

 

(Bastion n°48 de

(Bastion n°48 de Décembre  2000)

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