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Nigeria: 180 coups de fouet

La chari'a, ou loi islamique, gagne du terrain au Nigéria. En septembre dernier, dans l'Etat de Zamfara, une jeune fille découvre qu'elle est enceinte. Invitée à s'en expliquer devant un tribunal islamique, elle dénonce 3 hommes de son village. Résultat: elle est condamnée à 180 coups de fouet: 100 pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage et 80 pour avoir dénoncé les 3 hommes, sans preuves. Ce 3 janvier, le gouverneur de l'Etat confirme l'exécution de la sentence. Inch Allah!

Iran: arrestations au réveillon

Le quotidien Dorran-é-Emrouz annonce l'arrestation de 262 personnes, la nuit du réveillon, à Téhéran. La police a fait irruption dans une villa, au nord de la ville. Parmi les détenus, des ressortissants étrangers, des diplomates, et des jeunes femmes "d'apparence répugnante", selon le Ministère de l'Intérieur. Entendez: non voilées et habillées à l'occidentale!

E gypte: la revanche du mouton

Les Egyptiens élèvent des moutons sur leur toit, leurs balcons ou dans leurs caves, en prévision de l'Aïd-el-Kebir, ou fête du mouton. Les petites bêtes sont destinées à être égorgées par le père de famille, puis consommées. Un mouton ainsi élevé, sur un toit à Alexandrie, ne l'a cependant pas entendu de cette oreille. Il a bouté hors du toit son propriétaire, Wahib Hamoudah! Les voisins ont trouvé l'homme, gisant trois étages plus bas, ce 2 janvier de l'an 2001.

Strasbourg: incendies volontaires

C'est la "tradition", désormais: les "jeunes" mettent le feu aux voitures, la nuit de la Saint-Sylvestre. Près de 80 voitures ont ainsi brûlé, à Strasbourg et Mulhouse, en France. Cette charmante coutume, a toutes les chances de s'étendre dans nos quartiers chauds. La population indigène restera-t-elle longtemps, les bras croisés?

Turquie: non, non, non!

Chacun sait que le FNB est opposé à l'entrée de la Turquie, pays asiatique et musulman, dans l'Union européenne. Ce sentiment, paraît-il, est tout à fait réciproque. Un sondage d'opinion publié le samedi 30 décembre, dans le journal Radikal, indique que 43,6% des Turcs interrogés, sont opposés à l'entrée dans l'Union, contre 25,2%. C'est la première fois que les avis négatifs dépassent, semble-t-il, les avis positifs.

Turquie: meurtre au lance-flamme

Un millier de détenus ont entamé une grève de la faim, en Turquie. D'autres occupaient les salles communes, et tenaient en respect les gardiens. Le 19 décembre, les autorités donnent l'assaut à une vingtaine de prisons, pour rétablir l'ordre. La gendarmerie utilise du gaz lacrymogène et perce des trous dans les murs et les toits. L'opération a fait, officiellement, 32 morts. Les parents des rescapés parlent de torture, de visages méconnaissables. Le Ministre de la Justice nie que les détenus aient été torturés, abattus ou brûlés vifs. Dix-neuf d'entre eux au moins, se seraient tout simplement immolés par le feu, précise le Ministre. Cependant, une commission d'enquête belge met en doute cette affirmation. La commission, qui compte deux parlementaires flamands, fait état de témoignages accablants pour les autorités turques. Des bombes auraient été lancées par les toits des prisons, des gaz asphyxiants à l'entrée des prisons, le mélange des deux a pris feu. Le frère d'un témoin a vu un membre des forces de l'ordre diriger un lance-flammes sur un détenu, qui tentait d'échapper au massacre. La Turquie, on le sait, entend forcer les portes de l'Union Européenne. Au lance-flammes?

Turquie: une passoire pour l'immigration clandestine

Premier janvier. Le cargo "Pati", battant pavillon géorgien, coule au large du Sud de la Turquie. Sa destination était le port grec de Pirée. Avec, à son bord, 50 clandestins indiens et pakistanais. Enfermés dans les soutes verrouillées, jusqu'au naufrage. Il y a 6 morts et des dizaines de disparus. La Turquie est la voie royale de l'immigration en provenance de l'Inde, du Pakistan ou de l'Irak, à destination de l'Europe occidentale. Les clandestins paient de 1000 à 2000 dollars le passage. Ils préfèrent de loin la voie maritime, à la voie terrestre. Pourtant, les embarcations sont de véritables cercueils flottants. Les clandestins sont enfermés, à 5 ou 600, dans des cales, où ils ne sont ni nourris ni chauffés, et ne peuvent même pas satisfaire leurs besoins naturels. On estime qu'ils sont à 20% en provenance d'Afrique et 80% d'Asie. A l'arrivée, le bateau est abandonné et l'équipage disparaît. Le trafic d'êtres humains pourrait cacher ou accompagner un important trafic de drogues.

Ouganda: l'Ebola tue

Depuis septembre 2000, l'Ebola a fait 173 victimes en Ouganda. Il s'agit d'un virus foudroyant, qui liquéfie, littéralement, les organes internes. Le patient meurt de violentes fièvres, et d'hémorragies internes. Le gouvernement belge a-t-il pris des précautions sanitaires, à l'égard des milliers de réfugiés, dont bon nombre d'Afrique, qui se présentent dans nos centres d'accueil?