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Le goût des belles armes  

 

Je suis un homme libre. J'ai le droit d'avoir une arme. Parce qu'elle est à moi. Que je l'ai héritée. Ou choisie, un jour, chez l'armurier. Parce que j'aime viser, et tirer. Ou chasser, en forêt. Ou parce que j'aime l'avoir, là, près de moi, la nuit, et qu'elle me donne un sentiment de sécurité. Puisque, tous les politiciens au pouvoir me le disent, j'ai un sentiment, injustifié paraît-il, d'insécurité.

J'étais un homme libre. Car le ministre Marc Verwilghen, pour qui je n'ai pas voté, mais d'autres l'ont fait! a décidé d'interdire les armes, aux particuliers. De les confisquer, de les détruire. De nous spolier.

Il n'y aura plus, d'arme de guerre ou de défense. L'idée est simple: toute arme à feu est interdite, aux particuliers. Sauf, autorisation du Gouverneur. A des conditions drastiques: une attestation médicale, une épreuve pratique, une épreuve théorique, l'accord des cohabitants! et un motif légitime, fixé par arrêté royal. Les armes détenues en violation du projet de loi, seront saisies et détruites.

Le monde politique flamand, n'a eu de cesse de brimer les amateurs d'armes. Le goût des belles armes, dit le collectionneur que "Le Bastion" interviewe ce mois-ci, est dans l'histoire de la Wallonie. Quatre siècles, de tradition armurière. La conception et la fabrication d'armes légères, réputées dans le monde entier. Si l'ex-FN, aujourd'hui Groupe Herstal, avait été établie en Flandre, dit-il, son sort aurait-il été différent? Sans aucun doute.

La Conférence internationale des Nations-Unies, sur le commerce des armes légères, a tenté elle aussi de restreindre le commerce des armes légères. Le commerce des armes, madame, sourit notre collectionneur, n'est sans doute pas, le plus vieux métier du monde. Mais le deuxième. Et puis, ça, c'est moi qui le dis, on aura beau interdire le commerce des armes: il y en aura toujours assez, que pour nous attaquer, mais il n'y en aura plus, pour nous défendre! Mais qui se soucie encore, dans le gouvernement arc-en-ciel, de défendre quoi que ce soit? Que ce soit notre territoire, nos familles, nos maisons, nos voitures, tout est à prendre! semble-t-il. Les malfrats, de tous les coins du monde, l'ont bien compris.

Déjà, la notion de "légitime défense", dont il est question dans ce numéro du "Bastion", est très restrictive. On ne peut, éventuellement, que défendre sa vie ou son intégrité physique. Pas question de défendre ses biens! Il faut se laisser dépouiller sans résistance. Et demain? Que feront les malfrats qui circulent librement dans la "zone" Belgique, face à une population civile désarmée, abandonnée sans défense? Ah! J'oubliais: les forces de l'ordre sont là, dit le gouvernement arc-en-ciel, pour vous protéger. Les avez-vous vues, lors d'un hold-up, d'un home-jacking, d'un car-jacking, d'une agression en rue? Oui, après. Pour faire le constat.

Thomas Jefferson, président des Etats-Unis, disait que le droit de détenir des armes, protégeait les citoyens contre l'arbitraire de l'Etat. Sans doute. Mais il y a aussi, le droit de propriété. Le droit à l'héritage. Le plaisir du tir sportif. Les traditions de la chasse. Les collections splendides, qui retracent le talent de nos armuriers, orfèvres et graveurs. Il y a aussi, le droit d'être traités, en hommes et en femmes libres, responsables. Allez-vous vous laisser faire, encore une fois? Moi, non. "Le Bastion" est prêt à vous aider. A faire un contre-projet de loi: le maintien de la loi du 30.1.1991, quitte à la modifier un peu, comme le propose notre collectionneur. C'est urgent! "Le Bastion" est prêt à vous aider: en cas de perquisition, de saisie, de refus ou de retrait d'autorisation, arbitraires. Restons ensemble: ce ne sont pas les politiciens qui décident, mais la population. Ne les laissons plus, l'oublier.

 

(Bastion n°55 de Septembre 2001)

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