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INTERVIEW D’UN KABYLE DE BELGIQUE

Suite à notre tract sur l’islam, un Kabyle a pris contact avec nous et s’est immédiatement fait membre de FNB. Nous l’avons interviewé sur ses motivations et nous avons cru intéressant de publier ce qu’il nous a dit. L’intéressé a relu et a approuvé le texte ci-dessous. Bien sûr, son expérience ne concerne que son cas particulier. Il ne faut pas généraliser abusivement, ni tirer prétexte de ce cas particulier pour éprouver haine ou hostilité à l’égard d’une catégorie de personnes. La démarche de cet Algérien prouve en effet qu’il convient d’être nuancé dans ses prises de positions.

Vous avez pris contact avec nous suite au tract sur l’Islam. Vous êtes pourtant d’origine algérienne.

Votre tract dit non seulement la vérité, mais est bien en dessous de la réalité ! Je suis un Kabyle, c’est-à-dire un Algérien non-arabe et descendant du peuple numide qui occupait l’Afrique du Nord avant l’arrivée des Arabes et l’islamisation forcée. Nos rois les plus célèbres furent Massinissa et de Jugurtha. Notre peuple s’est battu contre les Arabes de 720 à 762. D’ailleurs on distingue nettement les Kabyles (Berbères) des Arabes : leur teint est beaucoup plus clair.

Je trouve inadmissible la manière dont les Arabes, et les jeunes en particulier, se comportent à l’égard de leur pays d’accueil, la Belgique. Au lieu de remercier la Belgique pour tout ce qu’elle leur offre si généreusement, ils la méprisent et se comportent de manière scandaleuse.

Je suis venu en Belgique avant l’indépendance de l’Algérie pour y travailler, je me suis marié avec une Verviétoise, et après avoir travaillé jusque maintenant, je ne bénéficie que d’une pension d’indépendant de 13.698 francs par mois !  (il en montre les preuves). Lorsque je vois ces jeunes Marocains qui touchent plus que moi sans jamais avoir travaillé et qui crachent sur leur pays d’accueil, je ne comprends pas !  On leur donne la nationalité belge, sans qu’ils ne l’aient méritée, et on leur donne des allocations, sans qu’ils n’aient travaillé, alors je comprends encore moins. Moi, j’ai demandé deux fois la nationalité belge, on m’a fait payer 25.000 francs, et on me l’a refusée. Parce que j’ai été condamné.

Vous avez été condamné ?

Oui, j’ai été condamné. Il y a 27 ans, à Liège, j’ai pris la défense d’une belge qui était agressée à la sortie d’un cinéma par un Marocain de 116 Kg. Je suis intervenu, et comme j’étais un karateka, je l’ai envoyé à l’hôpital. Malgré le témoignage en ma faveur de la femme que j’ai défendue, on m’a condamné, avec sursis, pour l’avoir blessé. Cette dame avait pourtant fait de la résistance pendant la guerre. C’est pour cela que l’on m’aurait refusé la naturalisation ! Je ne comprends pas !

Vous disiez que notre tract sur l’islam est en dessous de la réalité ?

Dans la plupart des mosquées de Bruxelles, on défend Ben Laden, on prêche la guerre sainte, la haine et le mépris de l’Occident. Je ne comprends pas qu’on laisse faire cela. Les islamistes vivent ici comme des poissons dans l’eau : tout leur est payé. Les mosquées ont été financées par les extrémistes d’Arabie Saoudite. Vous n’imaginez pas à quel point ils sont fanatiques. Aucune religion ne fait autant de mal que l’islam.

On me reproche d’avoir épousé une Verviétoise. Les Arabes disent une « Française ». « Pourquoi elle ne porte pas le foulard ? » qu’ils disent. Mais ne vous faites pas d’illusion, la plupart ne portent le voile que par provocation, pour faire enrager les Belges. Ils veulent s’imposer. Le voile, c’est de la pure hypocrisie, du cinéma. D’ailleurs chez elles, elles ne portent pas le voile. Dès qu’elles arrivent dans le quartier, elles l’enlèvent. Et la nuit, elles se maquillent et se comportent parfois comme des dépravées.

Si de jeunes musulmans se marient avec des Belges, C’est uniquement pour avoir les papiers et devenir Belges. Pour le reste, ils sortent avec des filles belges pour s’amuser. Mais jamais pour se marier sérieusement. Les filles belges ne sont pour eux que des jouets, pire, que des putains !

J’ai habité dans le Limbourg : des Turcs attrapaient des femmes belges dans leur voiture et les violaient en groupe. La plupart des musulmans considèrent que les femmes belges sont des putains et qu’il n’y a aucun mal à les violer.

Les Arabes vous méprisent et ne se sentent absolument pas belges. D’ailleurs, ils ne perdent jamais leur nationalité d’origine. Hassan II avait d’ailleurs dit à la télévision « mon peuple ne s’intégrera jamais chez vous ».

Dans quelques années, il vont vous commander. Ils disent ouvertement qu’ils seront les maîtres, dès qu’ils seront majoritaires. Mais bien sûr, il ne disent pas cela aux Belges. Ils se contentent de vous insulter. Ils vous crachent dessus. Ils ne respectent rien. Ils cassent tout ici. C’est une bande de vandales et de malappris. Ils méprisent profondément ce beau pays qui les a accueillis. Je trouve cela inadmissible. Selon eux, un Arabe n’a rien à apprendre d’un Belge. Il n’a pas à se faire commander par un Belge, et encore moins par une femme ! Un proverbe de chez nous dit : « Quand quelqu’un est tordu comme la queue d’un chien, on peut l’enterrer sept siècles dans un roseau, il reprend toujours sa forme ».

Regardez, dans mon quartier, tous les Arabes possèdent une arme. Tous, parce que dans leur culture, un homme n’est pas un homme, s’il ne possède pas une arme. Les Turcs, également, sont tous armés. On vend des P38 ou des Kalashnikovs dans les cafés de Bruxelles, pour presque rien et ce n’est pas difficile de s’en procurer ! Il suffit de connaître les endroits. Personne ne fait rien pour empêcher cela. Mais si un Belge est pris avec une arme, je ne vous dis pas quels ennuis il aura.

Ici, tout le monde a peur. Regardez, j’ai dû mettre une porte blindée et des sécurités aux fenêtres. Les Belges n’osent plus sortir. Les Marocains volent et cassent tout. Regardez ce qu’on a fait pour eux : de nouvelles infrastructures, des salles, des balançoires…mais ils cassent tout et ne respectent rien. Ils se promènent avec des pitbulls ou d’énormes chiens et terrorisent les vieilles personnes. Ils ne pensent qu’à emmerder les gens.

Les Belges sont trop mous, trop bons. Ils ne se font pas respecter. Pourquoi ne faites-vous pas appliquer vos lois ? S’ils ne sont pas contents, qu’ils s’en aillent et rentrent dans leur pays. Un proverbe berbère dit « quand on a faim, on mange même de la charogne ».

Nous sommes trop mous ? Avez-vous des exemples ?

Beaucoup vendent de la drogue dans le quartier ou trafiquent ouvertement des voitures volées. Et quand la police arrive, ils sont depuis longtemps prévenus, et la police ne trouve rien. D’ailleurs, la police ne fait qu’un petit tour pour la forme et s’en va au plus vite. Si elle voulait intervenir sérieusement, elle serait reçue à coup de riot-guns ! Les Arabes savent que la police a peur et en profitent. La police manque d’effectifs et de moyens, elle préfère donc ne pas intervenir dans ce quartier. C’est la faute des politiciens belges qui ne font que parler, mais n’agissent pas.

Les Marocains n’oseraient pas faire dans leur pays le centième de ce qu’ils font ici ! Au Maroc, c’est la tolérance zéro qui est de stricte application. S’ils se font prendre avec 100 gr de cannabis, il prennent immédiatement 4 ans ferme !

A la mosquée, rue de Stalingrad, un Marocain avait laissé 3,5 Kg de « shit » (drogue) à l’entrée, avec ses babouches. On lui a volé sa drogue. Cela a fait un drame, non pas parce qu’il trafiquait de la drogue, mais parce qu’un autre musulman la lui avait volée. La plupart trafiquent d’ailleurs, cela fait partie de leur culture, il reviennent du pays avec de la drogue, par exemple dans les barres de leur porte-bagages et la revendent ici. Des policiers belges d’origine marocaine trafiquent aussi très souvent et s’arrangent avec la police marocaine. Au Maroc, le trafic de drogue vers la Belgique est toléré par leur Roi, parce que cela rapporte beaucoup au pays.

Beaucoup sont d’ailleurs venus avec des enfants de leurs frères pour toucher les allocations familiales : ce n’est pas une légende, mais la réalité. Quand quelqu’un a trouvé un truc pour profiter, il se le racontent pour que tous puissent être au courant. Ce n’est pas comme les Belges. Mais la Belgique n’a jamais rien fait pour lutter contre ces fraudes.

Attention, ils ne sont pas tous mauvais, mais quand un mauvais a des problèmes avec la police, ou est attaqué, il tiennent tous ensemble pour le protéger. Ils sont avant tout solidaires entre eux. Quand il y a un problème, ils sortent de tous les buildings comme des cafards… Et alors, il n’est pas bon d’être contre eux… !

D’ailleurs, regardez : dans ces habitations sociales, il n’y a que de vieux belges qui se terrent et de jeunes Arabes. Ils n’y a pas de jeunes Belges, ici. Les vieux Marocains n’habitent plus ici non plus: ils ont gagné assez d’argent avec leurs trafics et possèdent tous une ou plusieurs maisons ! Pourquoi ne fait-on pas une enquête sur leurs revenus ? Il y a des tas de Belges qui vivent misérablement, mais vous avez déjà vu un vieux Marocain dans la misère ? C’est exceptionnel. Certains parents poussent leurs enfants à aller trafiquer, rue des Goujons, par exemple. Il faut qu’ils rapportent de l’argent.

Avez-vous vu dans quelles voitures ils roulent ? Des voitures de un à deux millions. Avec quoi croyez-vous qu’ils les paient ? De plus, la plupart roulent sans assurance !

Quelle est donc la solution selon vous ?

En 1973, j’ai rencontré Omer Vanaudenhove et je lui avais déjà dit : « Cette émigration, c’est très bien, mais il faut leur faire des contrats de 3 ans. Si vous voyez des gens corrects, vous pouvez les garder, sinon vous les renvoyez, c’est la seule solution !». Vous voyez, on ne m’a pas écouté. Regardez où on en est maintenant ! Quand je suis arrivé ici, la Belgique était un pays merveilleux, mais quand je vois ce qu’il est devenu maintenant, c’est triste. Il y a un proverbe qui dit : « Quand on nettoie les escaliers, on commence par le haut… ».

Il y a aussi un proverbe de chez nous qui dit : « D’une bourrique on ne peut faire un pur sang ». Vous voyez ce que je veux dire ?

Nous, Kabyles, en avons marre d’être pris pour des Arabes. Je ne peux pas dire que chez nous personne ne trafique, mais c’est très mal vu. Et si la famille apprend que vous vendez de la drogue, elle règle cela très vite…en famille. D’ailleurs, la plupart des Kabyles refusent de donner leur fille à un Arabe.

Je suis dégoûté des lois belges. Les gens honnêtes sont pénalisés et les bandits sont favorisés. On ennuie les honnêtes commerçants comme moi, mais on ferme les yeux sur les trafics. D’ailleurs, si mon pays redevient une démocratie, je rentre dans l’heure ! Mais il ne fait pas bon être Kabyle en Algérie, et je me suis permis de dire leurs quatre vérités, en public, aux généraux corrompus qui dirigent l’Algérie. Et cela encore le 16 novembre 1997 devant le palais de Justice de Bruxelles ! C’est une bande d’illettrés corrompus, d’anciens soldats de l’armée française en Indochine, juste bons à manier des armes.

La plupart des Algériens regrettent la présence française. Du temps de l’Algérie française, on ne connaissait pas l’angoisse quotidienne que l’on y connaît aujourd’hui. Les Français n’ont jamais massacré des Algériens comme les Islamistes, ou les généraux, aujourd’hui. En Algérie, maintenant, on massacre et on viole des enfants.

Vous avez encore quelque chose à ajouter ?

Quand je vois le Belge de Schaerbeek qui a tué des Marocains, je me dis « qu’est-ce qu’ils ont dû lui en faire voir pour l’exaspérer à ce point » ! Franchement, ils ne respectent rien !

Quant aux Albanais, il n’y en a pas un qui soit droit dans ses bottes. Ils sont tellement méfiants que personne ne sait où ils habitent réellement.

 

Message d'un Kabyle aux lecteurs du Bastion:  Objet: Chronique d'une violence programmée

"Depuis le début de ce que d’aucuns qualifient désormais de printemps noir (18 avril 2001, jour de l'assassinat d'un jeune kabyle), trop de morts sont à déplorer, trop de blessés, dont la majorité est recensée handicapée, dans cette Kabylie réputée frondeuse. Reconnue surtout depuis les années «rouges»"la guerre d'Algérie", comme étant un bastion de la résistance, cette région sera aussi sujette à toutes les convoitises et à toutes les manipulations, enfin, incontournable dans l’échiquier politique. L’histoire explicitera un jour la bavure de ce gendarme qui, d’une rafale de kalachnikov, mettra le feu aux poudres dans toute la Kabylie. C’était un 18 avril à Beni Douala (village de la wilaya de Tizi Ouzou). Un lycéen a été tué. Le jeune Guermah sera le premier d’une longue liste de martyrs du printemps noir. La Kabylie s’embrase et les jeunes, plus que jamais, résolus à en découdre avec «un pouvoir corrompu», «un système rentier» et «un pouvoir assassin», investiront la rue. Ces jeunes, rongés par le chômage, le mal-vivre et les multiples frustrations, n’attendaient qu’une sorte de signal pour déverser leur fiel. La protestation devient imposante dès les premiers jours et pour mettre fin à des cris de détresse d’une population juvénile, le pouvoir n’a pas trouvé mieux que de réprimer avec violence la rébellion. Il y a eu des morts par balles réelles. Un grave précédent. Cela coûtera à la coalition gouvernementale de voler en éclats avec le retrait du RCD (rassemblement pour la culture et la démocratie), et l’Algérie d’être interpellé par ses partenaires pour sa gestion jugée catastrophique des événements de Kabylie. Un tournant dangereux qu’il fallait négocier au mieux, ne serait-ce que pour apaiser les esprits. Le président de la République recourra à l’installation d’une commission d’enquête. Le professeur Issad aura du mal au début à constituer son équipe. Plus personne ne croit «aux commissions d’enquête». Issad y arrivera quand même et mènera au mieux sa mission. Le rapport de la commission Issad est sans équivoque quant à la responsabilité de la gendarmerie et le président Bouteflika reconnaît le caractère légitime des revendications de ce mouvement d’essence démocratique. Les délégués des Arouch ne veulent en aucun cas discuter sur les points contenus dans la plate-forme d’El Kseur.(EL Kseur, village de la wilaya de Bougie). Le pouvoir joue sur l’essoufflement du mouvement. Il obtiendra un répit avec les attentats du 11 septembre. Lesdits «dialoguistes» font surface et se disent prêts à négocier. Les «radicaux» les traitent de traîtres et la presse relève que des noms portés sur des listes sont affichés et livrés à la vindicte des populations. Escalade dangereuse. Des délégués rencontrent le chef du gouvernement et même quand ces représentants des Arouch prennent la précaution de rappeler à Benflis (chef du gouvernement Algérien),que la plate-forme d’El Kseur n’est pas négociable, cela n’empêchera pas les «radicaux» de demander des rassemblements et des sit-in en signe de protestation contre «les manœuvres du pouvoir». En raison d’une lamentable gestion d’une revendication reconnue légitime et d’essence démocratique, le pouvoir s’est embourbé, accumulant les bourdes et les multiples occasions qui l’aurait épargné d’une crise de trop. Le cycle infernal reprend. Le pire est à craindre. Des forces de l’ordre tirent encore à balles réel. De nouveau on parle de l’ouverture d’une enquête pour «déterminer les circonstances exactes des incidents survenus à El Kseur et en situer les responsabilités», selon les termes du communiqué de la DGSN (direction générale de la sécurité nationale). Et tant que durera le règne de l’impunité, cette région du pays, parce que justement frondeuse, ne connaîtra pas le retour au calme.
Le résultat est lourd, 107 morts et plusieurs handicapés à vie, et le pouvoir assassin reste sourd, le climat de guerre demeure toujours en Kabylie. et de grandes marches populaires se prépares actuellement dans la capitale du djurdjura (celle des vrais Kabyles), et à propos des élections législatives décidées par le pouvoir, les kabyles répondent par le rejet pur et simple d'un scrutin truqué d'avance, et déclarés par la même occasion que le jour "J", est une journée morte pour la Kabylie, GLOIRE A NOS JEUNES MARTYRS."

 

(Bastion n°62 de juin 2002)

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