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LES RACES N'EXISTENT PAS ?

   

Le terme race est « utilisé pour signifier la différence entre les groupes humains (et plus généralement la différence des types au sein d’une espèce animale quelconque), le mot « race » s’attache à des caractères apparents, le plus souvent immédiatement visibles. Les plus frappantes de ces différences sont chez l’homme la couleur de la peau, la forme générale du visage avec ses traits distinctifs, le type de chevelure [cfr. anthropologie physique]. Ces variations sensibles, sitôt reconnues, sont interprétées par le système de valeurs propre à chaque culture. Un tout jeune enfant blanc qui rencontre pour la première fois un enfant noir, et s’il n’a pas encore reçu de ses parents le schéma culturel raciste, se demandera pourquoi l’autre s’est mis de la couleur et, en lui serrant la main, il regardera la sienne pour voir si cette couleur déteint. Ce comportement marque la découverte d’une différence qu’il demandera à l’adulte d’expliquer; ici commence le discours sur les « variétés dans l’espèce humaine ». (Encyclopaedia Universalis).

Il est faux de prétendre qu’il est prouvé scientifiquement que les races n’existent pas. Au sein de l’espèce humaine, les classifications se font essentiellement sur des critères apparents qui se traduisent par des différences génétiques réelles. Cependant, toute classification relève de choix qui, selon les opinions sont plus ou moins judicieux ou arbitraires. Le tout est de savoir si ces classifications sont bien utiles. Il est en effet évident que la classification en races n’est pas un concept adéquat pour apprécier les qualités d’individus particuliers.

Si tous les êtres humains partagent le même patrimoine génétique à 99,8 %, nous partageons 98,4 % de notre ADN avec les chimpanzés et même 90% avec les souris. Toutes les différences cognitives entre l'homme et le singe s’expliqueraient par une cinquantaine de gènes sur les dizaines de milliers qui nous sont communs. Les gènes régulateurs, par exemple, qui ne représentent que 1,4 % du patrimoine génétique total, peuvent avoir de profondes conséquences sur tous les aspects de notre humanité.

Il est significatif que les USA aient entrepris, il y a déjà longtemps, des recherches au sujet d’armes raciales: dans les années cinquante, ils ont tenté de mettre au point des armes chimiques et bactériologiques s’attaquant spécifiquement aux gens de couleur. Il semble que récemment, ils aient mis au point, en contradiction avec tous les traités, des armes bactériologiques s’attaquant uniquement à des individus en fonction d’un gène bien spécifique.

Il est également connu que certaines maladies frappent spécifiquement certaines ethnies, par exemple un type déterminé du cancer du sein ou la maladie de Tay-Sachs chez les Juifs ashkénazes.

Il est également assez curieux de constater que le QI moyen est de 115 pour les Juifs ashkénazes et de 105 pour les Japonais, alors qu’il n’est que de 100 chez les Belges, de 94 pour les Israéliens, de 85 pour les Marocains et de 65 pour les Congolais, et que les études scientifiques sur les jumeaux ont démontré que l’hérédité est bien plus déterminante en matière de QI que l’environnement social et l’éducation. Mais toute généralisation est dangereuse : il existe bien entendu des Congolais avec un QI bien supérieur à certains Ashkénazes...

Jon Entine réfute dans un livre1 célèbre aux USA, l’affirmation politiquement correcte selon laquelle "les races n'existent pas". Il explique dans son livre que le débat sur cette question est avant tout une histoire de mots.

Selon lui, "Limiter l'utilisation rhétorique de concepts tels que la race, objectif noble s'il en est, ne fera pas disparaître les variations biologiques sur lesquelles ils sont fondés".

Entine reconnaît toutefois que le concept de race n’est guère précis, qu'il est chargé d'idées fausses et de mythes populaires. Mais, quel que soit le nom qu'on leur donne, il est clair qu’il existe différentes populations humaines, qui se sont regroupées et ont acquis des caractéristiques héréditaires spécifiques par séparation géographique, sélection naturelle ou pour d’autres raisons.

Un Norvégien se distingue clairement d’un Hottentot, et cela, heureusement aucune loi ne peut encore le changer

R.K.

 1. Jon Entine: “Taboo: why black athletes dominate sports and why we're afraid to talk about It” Préface de Earl Smith

(Bastion n°66 de décembre 2002)

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