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ELECTIONS LE 18 MAI

 

 

Les élections sont finalement avancées au 18 mai prochain. Tout le monde s'y attendait. Ce sera, nous l'espérons, la fin du désastreux gouvernement « Arc-en-Ciel » présidé par le versatile Verhofstadt.

Le but avoué de l'union entre socialistes et libéraux était de détruire les sociaux-chrétiens en les rejetant dans l'opposition. La crise de la dioxine, survenue en pleine campagne électorale, avait offert une victoire aux Ecolos et leur avait permis de s'imposer comme troisième larron au tandem « laïc » socialo-libéral.

Nous ne dresserons pas, ici, un bilan exhaustif des actions  désastreuses de ce gouvernement.  L 'analyse des  seules  « avancées législatives »  réalisées au nom de sa vision morale et gauchiste de la société mériteraient plus de pages que n'en contient le Bastion.

La gestion du gouvernement fut, dans tous les domaines, incohérente et chaotique. C'est un fait incontestable : ce gouvernement a été  beaucoup plus doué pour les effets d'annonce que pour les réalisations. Chaque ministricule  y est allé de sa petite idée, lancée avec fracas dans les médias.

Dans la réalité, toutes les décisions prises ont gravement nuit aux intérêts de la nation. Rappelons, pour ne citer que les plus visibles :  la  régularisation des étrangers en séjour illégal et la politique d'immigration apocalyptique  imposée par les Ecolos, uniquement soucieux du sort des étrangers et indifférent à celui des Belges.

Rappelons aussi la réforme de la Justice qui l'a rendue plus lente, plus coûteuse et plus laxiste. L'espoir de la marche blanche a été trahi par nos gouvernants. Quant aux affaires compromettantes pour eux, elles ont soigneusement été étouffées. 

Citons la coûteuse réforme des polices, où malgré la bonne volonté des policiers, rien n'a véritablement été amélioré, au contraire! Les malfrats se multiplient et défient ouvertement notre société.

Insécurité? Parlons-en! Ou plutôt, parlons plutôt de délinquance. Car la délinquance relève des  faits objectifs et non, comme l'insécurité,  d' un sentiment subjectif que l'on pourrait soigner à l'aide de cellules de soutien psychologiques. Plusieurs sources indiquent que les statistiques sont manipulées. Et, quand on veut porter plainte, tout est fait pour nous en dissuader: «A quoi ça sert: cela sera quand  même classé sans suite! ».

Les rares actions du gouvernement,  dans ce domaine, sont  surmédiatisées. Il s'agit de donner l'illusion que quelque chose est fait.  Ainsi, met-on en scène, quelques contrôles policiers  où le ministre de l'intérieur fait une courte apparition devant  la télévision, pendant qu'à quelques centaines de mètres de là les braves gens se font agresser...  

Dans  les effets d'annonce pré-électoraux, il faut encore ranger le ridicule projet de mettre l'armée en renfort de la police. Heureusement, ce n'était qu'un coup médiatique fumeux  de notre ministre du désarmement qui ignorait que, dans une démocratie, l'armée vise à protéger les citoyens des agressions extérieures et non à rétablir l'ordre intérieur. 

Ne nous laissons pas davantage abuser par les mesurettes fiscales adoptées dans cette période  Certes,  les impôts ont été légèrement diminués, les pensions et autres allocations ont été légèrement augmentés. Mais le conseil supérieur des finances a déjà prévenu:  la croissance a été volontairement surestimée. En vérité, il n'y a pas de marge de manoeuvre budgétaire. Et, les contribuables paieront chers les cadeaux pré-électoraux. Dès le lendemain des élections,  ils  devront  les rembourser au travers de nouvelles mesures d'austérité .

L'incompétence  économique de ce gouvernement est criante.  Au lieu de relancer l'emploi,  par la mise en place d'un cadre favorable aux investissements, il a  rigidifié, encore plus, le marché du travail et  fait augmenter les charges administratives  pesant sur les entreprises. Cela conduira, inévitablement, à de futurs licenciements et à une hausse du chômage. 

Quant à la démocratie et à la liberté d'expression, elles sont chaque jour bafouées de manière à faire taire les insatisfaits ! Les institutions sont modifiées au gré des circonstances afin d'éliminer les contre-pouvoirs qui font obstacle à l'arbitraire de l'Etat . Les principes de l'Etat de droit sont battus en brèche, la loi électorale est modifiée pour pénaliser l'opposition,  la fonction publique est chaque jour plus politisée et  les coquins des médias font copain-copain avec le pouvoir ...

Quant à la politique étrangère de la Belgique, elle se confond de plus en plus avec les intérêts personnels de son ministre. La politique européenne est celle d'un nain politique et militaire, satisfait de lui-même,  sans cesse  balloté entre les intérêts du géant américain et celui de  ses nouvelles cohortes d'électeurs du tiers-monde. Un nain pitoyable, toujours prêt à reculer devant la menace islamiste.

Finalement, le « gouvernement du changement » aura  été le pire de ces 55 dernières années. On comprend, dès lors, que  la population  belge soit dégoûtée et les électeurs désabusés. 

Pourtant, chers amis et sympathisants, il ne faut pas se laisser aller au désespoir. L'espoir est à la portée de votre main, à la portée de votre vote. Il a pour nom  FNB. Avec notre parti,  les choses changeraient. Fidèles à nos principes et aux enseignements de l'histoire de la notre nation, nous mettrions en place les politiques destinées à servir les intérêts de tous les Belges et non ceux des politicards corrompus et des voyous qu'ils protègent. Et, si nous ne sommes pas en mesure d'atteindre, aujourd'hui, le seuil du pouvoir, n'oubliez pas qu'un vote sanction est le plus utile d'entre tous. Car, il est la meilleure façon de donner un avertissement aux satrapes qui nous gouvernent. Il est le dernier moyen qui vous reste pour les empêcher de commettre l'irréparable. D'ouvrir les frontières aux masses du tiers-monde afin de créer un nouveau prolétariat, puis de leur donner le droit de vote dans le sordide espoir de se voir récompensé des cadeaux sociaux qui leurs sont offerts.

François-Xavier ROBERT

(Bastion n°68 de février 2003)

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