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LES VRAIES CASSEROLES DU FAUX FN*

 

  * Le seul vrai FN est celui fondé par Jean-Marie Le Pen (cliquez)

A notre grand regret, nous nous voyons obligés d’attaquer directement et ouvertement Daniel Féret, président d’une entreprise financière à caractère politique s’étant arbitrairement approprié le nom et le sigle d’un grand parti français crée par Jean-Marie Le Pen.

Nous sommes obligés de dénoncer cette escroquerie suite aux résultats des élections législatives du 18 mai dernier. Il apparaît en effet clairement que la confusion entre FNB et FN joue en faveur de ce dernier : de nombreux électeurs et militants du FNB nous ont téléphoné pour nous féliciter et nous annoncer qu’ils avaient voté pour nous sur la liste 12 (!). Nous sommes dès lors obligés de tenir compte de cet état de fait : notre travail politique a profité à Daniel Féret, qui se contente de présenter des listes à chaque scrutin. A part un changement de sigle – question déjà évoquée et vidée dans un précédent Bastion – il n’y a dès lors pas d’autre solution que d’attaquer et de dénoncer le faux FN afin de s’en différencier et de s’en distancer. Il faut donc entamer un travail pédagogique et informer les électeurs de la vaste mystification mise en place avec la complicité du pouvoir en place pour neutraliser toute opposition nationaliste. Il importe donc que le citoyen Lambda fasse dorénavant clairement la différence entre le FN et le FNB. C’est une opération risquée et dangereuse, mais nous n’avons pas le choix… au risque de donner l’impression de procéder à un règlement de compte.


UN CHARLATANT ?


Daniel Féret, est suspendu comme médecin en 1995 par l'ordre des médecins pour "manquement aux règles de déontologie, d'honneur, de discrétion et de probité". (DH du 6 mai 1996) Il aura bien d’autres ennuis, mais réussira à s’en sortir. Il a notamment pratiqué des médecines alternatives très rémunératrices – en particulier dans le cadre de cures d’amaigrissement – qui ne sont pas restées sans effet sur la santé de ses patientes. Il a également été condamné au pénal pour fourniture d’un certificat de complaisance.

 

UN ESCROC ?

 

Il ne fait pas bon traiter avec Daniel Féret. Chantal Grodwhol, ancienne amie de Daniel Féret a été condamnée à Paris à 13 mois de prison avec sursis pour escroquerie. Elle aurait en fait porté le chapeau pour Féret. (Le Vif du 27 janvier 1995). Féret est connu dans l’Horeca, notamment à Strasbourg, pour être fréquemment parti sans payer (grivèlerie). Sous des prétextes divers, il ne paie pas les corps de métiers qui ont travaillé pour lui (peintres en bâtiment…Etc).  Il a notamment été assigné en septembre 94 par une société de distribution de tracts pour non-paiement de factures, et a été condamné en 1995 à lui payer 637.564 BEF, trop tard pour la société, qui entre-temps est tombée en faillite. (Le Soir Illustré du 17 mai 1995). En octobre 94, une société de location de voitures l’assigne en justice. (Le Soir Illustré du 17 mai 1995).  Selon Le Vif du 27 janvier 1995, Il n'aurait pas payé ses cotisations sociales, au moins pendant 5 ans et a subi au moins trois importants redressements fiscaux (DH du 6 mai 1996). Un agent du ministère des finances nous a entre-temps informé que Daniel Féret jouirait dorénavant d’une totale immunité fiscale, mais ceci est à vérifier. Comme député, il a fraudé sur les cotisations sociales de ses assistants et empoché illégalement les montants en question, ce qui lui a valu une condamnation.

 

Son ancien assistant parlementaire, et à l’époque N°2 de son parti, l’a accusé publiquement de détournement de fonds, confusion de patrimoine, escroquerie et d'avoir créé un trou de 8 millions de BEF dans les caisses du parti (Télé Moustique du 21 septembre 1995 avec comme titre "L'ex n°2 du FN dénonce son n°1". Daniel Féret n’a jamais porté plainte à ce sujet pour diffamation. Plusieurs de ses élus et des membres de son comité directeur l’accusent de pratiques comptables douteuses. Féret louait par exemple son propre cabinet médical au FN pour 130.000 BEF par mois alors qu'il continuait à utiliser à des fins médicales et privées.


LA PèGRE ? 

 

Daniel Féret a été condamné en 1987 à 1 an de prison avec sursis et perte de ses droits politiques pendant 5 ans pour avoir fourni un alibi à la femme d’un truand qui a participé à un hold-up.

Michel Delacroix, tête de liste du FN à Liège pour les élections 2003 et « beau-père » de la concubine de Féret, a été arrêté en 1994 et condamné pour détention illégale d'armes de guerre.


Débauche ?

Féret fréquente régulièrement des boîtes de nuit échangistes. Son ancrage nocturne a été très longtemps l’Aquarium, rue du Trône, 213 à Ixelles. 

Son avocat, et compagnon de guindaille, Etienne Delhuvenne (DH du 23 avril 2003) est actuellement incarcéré pour proxénétisme (trois ans de prison ferme), il est inculpé d’escroquerie, détournement de fonds et faux au dépends d’une maison de repos et a été accusé de viol de mineure. Pour ces derniers faits, il pourrait bénéficier de la prescription.

Daniel Féret fait par ailleurs de fréquents voyages dans des pays où l’ont trouve de la « chair fraîche » à bas tarifs. Il se promène régulièrement et ostensiblement en compagnie « d’escort girls ».

Virgine Baranyanka, ancienne avocate de Nihoul, d'origine rwandaise et proche de Daniel Féret – ils fréquentent les mêmes boîtes de nuit – a été accusée d'escroquerie et d'abus de confiance et vient d’être condamnée par le Tribunal correctionnel de Bruxelles. (DH du 8 mai 2003)

Franz Joseph, homme de main de Féret à Liège et ancienne tête de liste FN, a été emprisonné au Danemark pour trafic d'êtres humains. (Père Ubu du 9 janvier 2003).


FAUX EN CASCADE

Daniel Féret a été déchu en 1995 de son siège de conseiller communal à Bruxelles-ville pour fausse domiciliation. Le même scénario s’est répété en 2000 à Charleroi.

Plusieurs listes communales FN ont rejetées en 1994 pour fausses signatures de parrainage. En 1995, c'est la liste FN pour le sénat, les listes pour la Chambre et la région du Brabant wallon et de Thuin qui seront rejetées pour les mêmes raisons. Plusieurs anciens collaborateurs de Féret ont confirmé devant la presse, l'utilisation massive de fausses signatures. Dans le Bastion N° 70 (avril 2003) nous avons dénoncé l’utilisation par Féret de fausses signatures. Pour confirmer ce fait, La Libre Belgique a appelé par téléphone plusieurs des électeurs présentant les listes du FN afin de vérifier s’ils avaient bien signé, ceux-ci ont juré leurs grands dieux n’avoir jamais signé. (LLB du 29 avril 2003)

Lors d’élections précédentes, on a même trouvé sur les listes du FN des candidats qui y ont été placés à leur insu ! En 15 ans, plus de 30 listes du FN ont été écartées pour fausses signatures de présentation. A plusieurs reprises, cela a même imposé la tenue de nouvelles élections. Lors du dépôt des listes en 2003, plusieurs fausses signatures ont été relevées parmi les signatures de parrainage du FN par diverses formations politiques et plainte a été déposée, mais les listes du FN ont malgré tout été acceptées : toute signature est présumée valable jusqu’à ce qu’elle soit prouvée fausse et le FN a déposé un tel nombre de signatures qu’il n’était matériellement pas possible de les vérifier toutes dans le délai imparti ! Plus on fait des faux, plus on jouit de l’impunité !

En 1996, le procureur de Charleroi déclarait dans Le Rappel que l’ensemble des plaintes pour fausses signatures serait regroupé en vue d’un procès en cour d’assises. Depuis, on attend toujours: il semble qu’il y aura bientôt prescription...

TRAHISONS

En 1995, il négocie des accords politiques avec le parti AGIR en vue de listes communes, puis trahit ses alliés et dépose sans eux des listes électorales. En 1998, il demande à rencontrer secrètement le député MB, soi-disant en vue de trouver un accord, et s’empresse de vendre ce scoop à la presse pour tenter de déstabiliser le FNB.

 

NAZIS d'OPérette

Daniel Féret se présente comme anti-nazi. Pourtant il s’est souvent entouré de proches qui se réclament ostensiblement du nazisme, mais dont il convient de dire que sous ce régime, ils auraient sans aucun doute été incarcérés comme « associaux ». Deux de ceux-ci ont été filmés ivres-morts en train d’uriner sur une plaque commémorative juive : la bande vidéo a fait le tour de l’Europe. L’actuel premier suppléant de Féret à la chambre a, quant à lui, également été filmé faisant le salut hitlérien lors de sa prestation de serment en 1994. Il n’est d’ailleurs pas le seul de l’entourage du Führet à s’être comporté de la sorte, semble-t-il sur les conseils de Féret lui-même: la télévision a largement diffusé le salut hitlérien d’une amie de Féret en plein conseil communal de Bruxelles. Ce qui a causé un scandale mémorable et un grand tort à son mouvement. Féret a encore été aidé par cet ex-conseiller communal, ancien membre du WNP (dirigé par Paul Latinus et lié à la Sûreté de l’Etat) et du « Centre d’études biologiques et raciales » dans le cadre des dernières élections.

SILENCE !

Ce qui est pour le moins curieux, c’est que depuis 1996, la presse s’est faite extrêmement discrète sur les casseroles du président du FN et ses complices. Brusquement, le fleuve d’affaires judiciaires est passé sous silence… alors que des sources bien informées prétendent que les faits eux-mêmes ne se sont en rien taris… Un haut magistrat avait informé confidentiellement MB, en 1996 ou 1997, que Féret était un « planche pourrie » et qu’il jouissait en très haut lieu des meilleures protections.

PUBLICIté GRATUITE

Ce n’est qu’en 2003, en pleine campagne électorale, que Féret et son larbin sont traduits en justice pour des faits de racisme déjà anciens. Certains journaux relatent les faits d’une manière telle que Féret passe pour une victime du système et se sert de ces extraits de presse pour faire sa publicité (il les envoie par E-Mail à tout son fichier informatique) et les publie dans sa revue. Comme par hasard, le jugement a été reporté après les élections, puis remis en septembre. Gageons que l’affaire ressortira dans les médias lors de la campagne électorale de 2004 et qu’un arrêt définitif ne tombera que très très longtemps après celles-ci.

AU SERVICE DU SYSTème

Le journaliste antifasciste Manuel Abramowicz  s'interrogeait à propos de l’impunité dont jouit Féret dans Le Soir du 16 juillet 1998 : « Ce qui m'étonne et m'inquiète, c'est l'impunité dont jouit l'extrême droite francophone. Il y a des délits commis par ses dirigeants […] mais il n'y a pas de poursuites devant les tribunaux des responsables du Front National […] Je me pose la question. Je ne veux pas imaginer une stratégie francophone qui consisterait, en tous cas à Bruxelles, à permettre à ces formations d'exister, arguant de leurs conflits internes et de leur caractère inoffensif pour lui trouver la qualité de diviser l'électorat du Vlaams Blok. Certains observateurs invoquent cette explication […] Je crains qu'on en arrive à "des trucs" démocratiques pour parer à cette force politique ».

Cette hypothèse semble confirmée par un fax adressé à MB par le beau-fils de Féret, Hughes Wailliez, qui était à l’époque député FN. Ce fax – déjà publié dans le Bastion N° 70, et disponible sur demande

laisse entendre que Daniel Féret serait – du fait de ses comportements illégaux relevés par les divers services de renseignements – l’objet d’un chantage visant à neutraliser la mouvance nationaliste.

 

Deux formations politiques belges ont demandé une enquête officielle à propos de ce document qui suggère que Féret serait tenu par le système. Il n'y a eu aucune suite à ces demandes...

Albert Raes est l'administrateur général de la Sûreté belge de l'époque.

L'écriture manuscrite est celle de Jean Gol, ministre de la Justice de l'époque.

L'expéditeur du fax est Hughes Wailliez, le beau-fils du Dr Féret et était député à l'époque (toujours une affaire de famille)

 

INACTION POLITIQUE

 

En quatre ans de mandat, les 2 députés FN de Bruxelles n’ont pas pris la parole, n’ont pas posé une question, n’ont pas déposé une seule proposition et ont souvent justifié leur fréquentes absences par des certificats médicaux (de complaisance ?). Lorsqu’ils doivent voter, ils votent au pifomètre en regardant ce que font leurs collègues d’autres partis : ils ignorent jusqu’à l’ordre du jour (l’une des deux est illettrée!), mais sont obligés de voter pour percevoir leurs indemnités.

Ces deux députés coûteront plus de 1.350.000 euros au contribuable pour cette sinistre plaisanterie.

Un des députés du FN a par ailleurs fourni de fausses coordonnées à son assemblée (adresse et téléphone) et est intouchable, mais son compte en banque, lui, est bien exact.

Féret lui-même n’a pas déposé une seule proposition, ni question écrite, en quatre années de mandat. (DH du 7 mai 2003)

Par contre, il faut préciser que la présence d’élus du FN a permis à plusieurs reprises d’atteindre le quorum indispensable pour faire passer des projets de la majorité.

 

LA S.A. Féret NATIONAL

 

Le FN est une affaire de famille. Les deux seuls élus du FN en 2003 sont Daniel Féret (Député) et sa concubine (Sénat), mais celle-ci n’y siégera pas, car cette analphabète est incapable de se débrouiller seule.

Si un sénateur FN est coopté par les partis traditionnels, comme on le prévoit, ce sera le « beau-père » de Féret. Il est pour le moins étrange que les sénateurs de l’établissement préférent coopter un supporter de Féret que le célèbre constitutionaliste Francis Delpérée (il est vrai opposé à certains projets de Verhofstadt).

Du fait qu’il bénéficie d’un sénateur, la pompe à fric de Féret pourra bénéficier du financement public – soit quelque trois millions d’euros, selon le Père Ubu du 12 juin 2003 – et accéder aux médias officiels. Cet argent public sera-t-il dépensé dans des lieux de perdition régulièrement fréquentés par Féret ? Des membres du FN ont récemment voulu établir une stratégie pour l’utilisation de cette manne financière : ils ont été promptement priés de se mêler de leurs affaires!

Selon la Libre Belgique du 19 mai 2003 «L'argent ne servira pas à construire le parti, pour la simple raison que le patron du FN, Daniel Féret, n'a jamais voulu le faire. « Il refuse toute structuration qui pourrait déstabiliser sa position de leadership». À chaque tentative de structuration, le Front national, traversé de divisions, s'atomise encore. »

« Depuis qu’il a créé le FN […], Daniel Féret, a préféré régner sur le chaos que sur une organisation structurée. C’est plus facile à contrôler et cela donne à la formation une allure d’auberge espagnole et d’armée mexicaine où il y a plus de généraux que de soldats, avec de continuelles luttes internes pour le pouvoir. » (DH du 7/05/03)

Des milliers de militants sont passés par le parti de Daniel Féret, dont beaucoup d’idéalistes et de vrais cadres. A part quelques alimentaires lécheurs de bottes, la plupart s’en sont rapidement allés, déçus. La plupart des mandataires élus sur les listes FN ont, soit été exclus par le président à vie, soit fait défection. Des dizaines de conseillers communaux ou provinciaux, et la plupart des députés ont ainsi quitté de gré ou de force le parti de Féret. La grande majorité des autres n’a même pas été siéger...

A chaque élection, le FN ressort de sa torpeur et profite de la notoriété que lui offre, bien malgré lui, Jean-Marie Le Pen pour obtenir quelques fromages lucratifs au profit de la S.A. Féret National.

En conclusion : en Belgique, voter FN, c’est non seulement perdre sa voix, mais c’est contribuer à enrichir grâce à nos impôts un personnage plus que douteux qui, de facto, fait le jeu du système et des partis traditionnels. Il serait grand temps de nettoyer les écuries du Clos du Parnasse…

 

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(Bastion n°72  de juin  2003)

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