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Les quatre piliers

de la civilisation européenne

(Premier pilier) par Charles Magne

 

Au hasard de mes lectures estivales, je me suis interrogé sur les traits essentiels de la civilisation européenne. Au cours de cette réflexion, il m’est apparu qu’elle reposait sur quatre piliers fondamentaux : l’homogénéité ethnique, la démocratie politique, l’esprit de science et les droits de propriété. Or, coïncidence fortuite ou volonté délibérée, le système politique qui nous régit ne semble plus avoir d’autre fin que de saper ces quatre piliers. Il nous faut donc en rappeler l’architectonique si nous voulons éviter de vivre au milieu des ruines.

L’homogénéité ethnique fondement de toute civilisation. A ceux qui seraient tentés, après la lecture de cet article, de nous faire un procès en sorcellerie raciale nous tenons à déclarer solennellement, ici, que nous ne sommes adeptes ni du grand démon paléo-nazi, ni de ses avatars néo-fascistes. Lorsque nous parlons d’homogénéité ethnique, nous ne nous référons en aucune manière au concept sulfuro-fumeux de pureté raciale. L’homogénéité ethnique, telle que nous la percevons, se base sur une simple notion de seuil. Qu’elle soit sous-tendue par une réalité biologique, c’est une autre affaire dont la nature est seule responsable. C’est donc elle que nos adversaires devraient traduire en justice, s’ils concevaient quelque amertume à l’exposé de vérités non-conformes à l’idéologie dominante.

Pour illustrer ce que l’on tente d’apprécier au travers du concept d’homogénéité ethnique, on soutiendra que la présence de dix Africains en Belgique ne pose pas de problème majeur. Mais que la présence de dix millions conduirait à une réalité ethno-culturelle radicalement différente de celle qui a prévalu, sur notre territoire, pendant les 5.000 dernières années. Une réalité dont le peuple de souche, s’il était consulté, ne voudrait sans doute pas.

Sans contredit possible, l’homogénéité ethnique semble nécessaire à la manifestation de la civilisation. Pourquoi ? D’abord parce qu’il n’existe pas de civilisation pluriethnique. Ensuite, parce que le substrat ethnique permet l’incarnation du phénomène. L’identification va de pair avec l’identité. Plus simplement, lorsqu’on parle de civilisation égyptienne, chinoise, grecque, maya ou indoue on associe immédiatement un peuple à un fait de civilisation précis. L’idée ne viendrait à personne de mettre les Chinois à la place des Egyptiens et les Mayas à la place des Grecs.

Qu’on le regrette ou non, le fait de civilisation colle à la peau. Certes, on objectera que les empires grecs, romains et turcs dominaient plusieurs ethnies. Cela est incontestable. Néanmoins, tous ces empires sont nés d’une civilisation originelle qui a imposé, manu-militari, son mode d’organisation à d’autres peuples (Delenda est Carthago). La civilisation romaine est née à Rome dans un contexte mono-ethnique. Quand la ville est devenue cosmopolite, la civilisation qu’elle avait engendrée s’est effondrée.

Et c’est bien le sort qui nous attend si nos hommes politiques s’acharnent à poursuivre leur projet chimérique de société multiculturelle1. En vérité, ce à quoi aspirent nos apprentis-dictateurs c’est la création d’un Etat multiracial qui rendra la démocratie impossible. Ainsi, espèrent-ils pouvoir surfer, enfin seuls, au sommet des vagues ethniques et devenir les arbitres des inévitables conflits multiracistes.

Le constat du lien entre civilisation et homogénéité ethnique mérite cependant d’être approfondi. Ainsi, voit-on bien qu’une Europe qui serait peuplée uniquement d’allogènes ne porterait plus de civilisation européenne. Toutefois, cette projection – juste et réaliste – ne nous indique pas quel est le véritable moteur de la civilisation. Depuis des décennies, les intellectuels d’inspiration marxiste affirment que le langage est l’infrastructure déterminante de la civilisation. Autrement dit, le fait de parler français conduirait nécessairement à l’émergence de la civilisation française.

Cette idée saugrenue a, d’ailleurs, servi de justification idéologique, tardive, à la colonisation de l’Afrique et du Congo en particulier. La propagande de l’époque diffusait, alors, le message très socialisant qu’il suffisait d’apprendre à parler et à écrire notre langue aux bons sauvages pour en faire des êtres civilisés. Or, si l’Afrique a en effet connu un développement économique rapide du XIXe siècle, jusqu’au départ des colons, elle ne l’a pas dû à la conversion linguistique des autochtones mais à l’administration coloniale qui imposait des modes d’organisation et de gestion efficaces, jusque là inconnus de cette partie du monde..

La preuve en est que la décolonisation de l’Afrique a été suivie d’un effondrement rapide de son économie. Ceci, alors que l’on continuait d’y parler français, anglais, afrikaans ou portugais2. Fait exceptionnel à la surface de la planète, presque tous les pays de ce continent sont – pour employer l’euphémisme à la mode - en croissance négative constante depuis quarante ans. C’est à dire qu’ils détruisent chaque année plus de richesses qu’ils n’en produisent. Ainsi en va-t-il de l’agriculture africaine dont le volume de production n’a cessé de baisser alors que celui de la population n’a cessé d’augmenter.

Une fois de plus, les faits sociaux sont venus invalider les théories environnementalistes à la Lyssenko. Malgré la maîtrise du français par une partie de ses habitants, le Congo ne s’est pas couvert de cathédrales gothiques ou de centrales nucléaires. Si l’on en croit l’ONU, la seule chose dont il se soit couvert c’est de cadavres  - plus de 2 millions au cours de ces dernières années. On notera, au passage, que toutes ces victimes ont été assassinées dans d’horribles conditions, allant parfois jusqu’à des actes d’anthropophagie, résultant de rivalités inter-tribales chroniques3.

Si le langage n’est pas le moteur de la civilisation c’est qu’il est lui-même le produit d’une réalité plus fine : le code génétique. C’est en tout cas ce qu’a

révélé le décodage du génome humain. Celui-ci a fait apparaître un ensemble de gènes interagissant pour donner aux seuls êtres humains la faculté de parler. Cette information a été passée sous silence par les médias officiels car elle ruine bon nombre de théories gauchistes. Elle est pourtant de la première importance. Elle confirme, ce que l’on savait déjà par l’observation : l’intelligence, dont le langage est l’outil, est largement déterminée par des facteurs génétiques - même si les gènes requièrent un certain environnement pour réaliser leur potentiel4.

Ceci explique que certains individus sont plus doués que d’autres pour l’expression orale, l’écriture, l’apprentissage des langues étrangères ou pour les mathématiques – la forme la plus abstraite du langage. Replacée dans une perspective darwinienne d’évolution par sélection naturelle, cette découverte éclaire d’un jour nouveau la manière dont se forment les langues et les civilisations.

Si l’on accepte l’hypothèse standard5 selon laquelle l’humanité actuelle dérive d’un groupe unique de préhominiens, il est indéniable que ce groupe s’est différencié en races puis en divers sous-groupes ethniques. Tout au long de ce processus de différenciation de légères variations génétiques sont apparues. Certaines de ces mutations sont visibles à l’œil nu : couleur de la peau, des yeux, des cheveux, forme des os. D’autres sont plus subtiles, comme la densité des fibres musculaires rouges (courtes) et blanches (longues) ou encore la résistance à certaines maladies.

Par analogie, on peut donc supposer, qu’au sein de ces groupes d’infimes variations, dans le code des gènes du langage, se soient produites. Ces variations surviennent probablement dès qu’un groupe se détache d’un autre. Elles conduisent naturellement à l’apparition des nouvelles langues. Ainsi, les Européens qui parlaient à l’origine une langue commune (l’indo-européen6) se sont-ils différenciés en quatre rameaux linguistiques principaux : le celte, le slave, le germain et le latin qui se sont à leur tour subdivisés.

Comme par hasard, ces quatre rameaux correspondent à des types physiques (légèrement) distincts. Chacun de ces groupes a constitué une forme de société originale qui est rentrée en compétition avec les autres7. Sans cette compétition-différenciation, ni la philosophie grecque, ni l’art celte, ni la renaissance italienne, ni la littérature française, ni la musique allemande n’auraient vu le jour.

La négation de cette évidence par la pensée unique n’a rien de surprenant. En effet, le processus naturel de compétition-sélection- différenciation conduit nécessairement à des inégalités entre les individus et entre les groupes. Or, la manifestation de ces inégalités est la phobie de tous les gauchistes (SAINT TROTSKY, PITIÉ, PITIÉ, CACHEZ-MOI CES INEGALITÉS QUE JE NE SAURAIS VOIR). Afin de les dissimuler, ils prônent simultanément le métissage universel et la société multiethnique8. Or, dans une perspective darwinienne9, le métissage universel serait une véritable involution qui ramènerait l’humanité à un magma indifférencié impropre à la formation de hautes cultures10. Quant à la société multiethnique, elle n’aboutit qu’à l’importation sur le territoire de la civilisation européenne d’ethnies appartenant à d’autres civilisations (l’inverse n’étant pas au programme bien entendu), ce qui revient à fragiliser la première au profit des secondes.

Ainsi, sommes-nous, pauvres Gaulois, livrés à l’arbitraire des démolisseurs de civilisations. Le mois prochain nous verrons comment leur travail de sape progresse méthodiquement vers les autres parties de notre Bastion.

 

(Bastion n°73 de septembre 2003)

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