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Désinformation scientifique: le QI

 

Le QI (Quotient Intellectuel) est un terme générique utilisé pour désigner le résultat de différents tests psychométriques relatifs aux capacités cognitives de l’être humain. Ces tests sont normalisés: ils comparent les réponses d’un individu à des questions précises dans divers domaines, aux réponses de l’ensemble de la population aux mêmes questions. Les résultats des tests QI représentent une bonne mesure du « facteur g » (aptitude cognitive générale) et possèdent une assez bonne faculté prédictive des performances scolaires et professionnelles. Il existe plusieurs tests de QI, ce qui signifie que cela n’a pas de sens de citer un chiffre sans préciser à quel test il correspond. Le premier test QI fut mis au point par le Français Alfred Binet (1857-1911) et mesurait l’âge mental d’un enfant par rapport à son âge réel. Le test le plus employé actuellement est le Wechsler: il classe les résultats suivant une distribution statistique où 100 représente la moyenne, et où l’écart-type est de 15: 68,26% des individus se situent donc entre 85 et 115 et 95,44% se situent entre 70 et 130. Le Wechsler (QI standard) comprend dix sous-tests mesurant divers aspects des facultés cognitives. Il existe cependant d’autres tests fort utilisés comme le Cattell (moyenne 100 et écart-type de 24). Les tests QI sont adaptés à la culture et donc neutres culturellement. Toutes les mesures de QI possèdent une grande corrélation avec le « facteur g ». La notion de QI est contestée pour des motifs essentiellement idéologiques: comme les résultats vont à l’encontre des idéologies égalitaristes, le plus aisé est de s’attaquer à l’instrument de mesure.

QUELQUES EXEMPLES DE QI

Le QI des présidents des États-Unis a été publié sur Internet après l’élection de G.W. Bush. Les chiffres suivants, provenant du Lovenstein Institute of Scranton, Pennsylvania ont été largement diffusés dans le monde:

147 Franklin D. Roosevelt (D)
132 Harry Truman (D)
122 Dwight D. Eisenhower (R)
174 John F. Kennedy (D)
126 Lyndon B. Johnson (D)
155 Richard M. Nixon (R)
121 Gerald Ford (R)
175 James E. Carter (D)
105 Ronald Reagan (R)
098 George HW Bush (R)
182 William J. Clinton (D)
091 George W. Bush (R)

Il s’avère cependant qu’il s’agit d’un canular (en langage Internet Hoax) lancé par des Démocrates. Le QI de G.W. Bush n’aurait jamais été mesuré. Cependant sur base de résultats d’autres tests psychologiques bien réels passés à l’armée, des spécialistes ont interpolé un QI situé entre 120 et 130 pour G.W. Bush.

A titre de comparaison, citons quelques chiffres réels et mesurés (Wechsler): Norman Schwartzkopf: 148. Madonna: 140. Geena Davis: 140. Hillary Clinton: 140. Hermann Goering: 138. Sharon Stone: 136. Arnold Schwarzenegger: 135. Andy Warhol: 86.

Juifs Ashkenazes : 115

Diplômés universitaires: 115

Habitants Hong Kong : 107

Sud-Coréens: 106

Japonais: 105

Allemands: 102

Belges: 100

Turcs: 90

Marocains: 85

Congolais (Kinshasa): 65

Guinée Equatoriale: 59

Source: Lynn et Vanhanen 2002 : "IQ and the Wealth of Nation" - Praeger (USA) 2002

Les chiffres ci-dessus sont des moyennes pour une population donnée et ne peuvent en aucun cas être appliqués à des individus en particulier.

Le QI est une mesure des facultés cognitives. La personnalité et la valeur d’un individu ne peuvent être classés ou réduits à ce seul aspect quantitatif.

Pomfila Watson, une petite fille noire surdouée: à 18 mois elle maîtrisait déjà 400 mots, à 3 ans son QI était estimé à 140 et elle battait des adultes aux échecs. Une autre surdouée: Condoleeza Rice, conseiller du président Bush pour les affaires de sécurité nationale. Elle est entrée à l’université à 15 ans. A obtenu son diplôme à 19 ans « cum laude » et fut nommée professeur à l’université de Stanford à 26 ans.

Mais ce ne sont que des exceptions qui confirment la règle: le QI des afro-américains n’est en effet que de 85 en moyenne...

En 1946 s’est créée en Angleterre, sous le nom de MENSA, une association dont le seul critère d'appartenance est, lors de tests standardisés de QI, d’obtenir un score supérieur à celui de 98% de la population. Cela correspond à un QI de 132 (Wechsler). Cette association a fait son chemin et comptait en 2002 plus de 100 000 membres, répartis dans 50 pays. Il y a même une section en Belgique : www.mensa.be

TERRORISME INTELLECTUEL

 

« Aujourd’hui, les savants qui mettent en lumière le rôle de l’hérédité dans le comportement humain sont victimes eux aussi, d’interdictions et de sanctions, des censures et de la diffamation. Les thèses qu’ils publient sont le plus souvent citées avec parti pris et présentées sous un faux jour; l’affectivité se substitue au raisonnement scientifique; les arguments sont dirigés contre les hommes au lieu de porter sur les faits (par exemple, un savant se fait traiter de « fasciste », tandis que ses thèses sont passées sous silence). Un grand nombre de ces attaques proviennent de non scientifiques, voire d’adversaires de la science, en général militants politiques […]. Dans l’Université, les conséquences sont actuellement les suivantes: ceux qui expriment un point de vue « héréditariste », ou qui se prononcent pour une étude plus approfondie des bases biologiques du comportement, sont pratiquement tenus pour hérétiques; d’autre part, une sorte d’orthodoxie se référant exclusivement à l’influence du milieu domine les Académies et tente d’empêcher totalement les professeurs, les chercheurs et les étudiants de se tourner vers les recherches et les explications biologiques. […] Après avoir étudié quantité de faits concernant le rôle de l’hérédité dans la détermination des aptitudes et des comportements humains, nous sommes convaincus que cette influence est très forte. […] Nous souhaitons que que les recherches sur les bases héréditaires et biologiques soient encouragées. […]  Nous déplorons la façon dont les manuels les plus usuels éludent le rôle de l’hérédité. »

Manifeste signé (en 1976!) par des dizaines de professeurs d’université parmi les plus renommés, dont quatre « Prix Nobel ». Parmi eux, un seul francophone: Jacques Monod !

(Source: Jean-Pierre Hébert)

 

 

 

 

(Bastion n°73 de septembre 2003)

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