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Dans les milieux connaisseurs des bons livres, on entend quelquefois dire que nous vivons, désormais, dans « Le Camp des Saints ». Mais qui se souvient que l’expression se réfère à un roman de Jean Raspail, écrit en 1972 ?

Au moment où l’Europe se prépare à accueillir quatre-vingts millions de Turcs et, au-delà, deux-cent cinquante millions de turcophones musulmans, il nous a semblé opportun de vous inviter à relire cette œuvre prémonitoire qui décrit la submersion de notre continent par les masses du tiers-monde. On y appréciera l’ironie grinçante et décapante de Raspail qui démonte, une à une, les bonnes intentions dont l’enfer multiculturel est pavé.

Ce qui frappe, à la lecture du texte, c’est sa liberté de ton. Quel écrivain oserait, aujourd’hui, tenir de tels propos ?

Qui aurait la hardiesse de braver les lois liberticides définissant ce que doivent être nos opinions ? Qui aurait le courage de regarder la réalité en face ? Assurément, aucun auteur en vue…

Les esprits curieux du livre apprécieront le résumé que nous en proposons ci-dessous.

Des missionnaires, débordant de charité, ont organisé l’adoption, par des familles occidentales, de milliers d’enfants indiens voués à la misère dans leur pays.

De là, est née l’espérance, pour ces parias, d’une espèce d’adoption en bloc, d’une accession possible au paradis occidental

Près d’un million d’entre eux se sont massés sur les rives du Gange. Ils se sont rués sur les quais et se sont emparés d’une myriade de vieux navires pour gagner l’Occident.

Un essaim grouillant, une foule d’intouchables vont débarquer en Europe, après une longue traversée.

On a imaginé qu’ils rebrousseraient chemin ou qu’ils accosteraient ailleurs, peut-être même qu’une tempête les engloutirait.

Mais comme, ils ont continué d’avancer, on s’est fait à l’idée. Certains s’en sont réjouis, se sont préparés à les accueillir.

Nous avons tant de biens. Eux sont dans un tel dénuement.

Quelle honte de posséder alors que d’autres n’ont rien…

Les bien-pensants sont prêts à partager les richesses des autres sans se rendre compte qu’ils préparent aussi leur propre ruine. Tous ceux qui haïssent la civilisation occidentale voient dans cet événement une occasion inespérée de la détruire enfin.

Une des figures sympathiques du livre, le vieux professeur Calguès demeure dans son intérieur aménagé au fil des ans, composé d’un mobilier choisi, de souvenirs chargés d’histoire. Il ne pliera pas, il ne s’adaptera pas, il gardera ses traditions.

Machefer, journaliste de la ‘’Pensée Nationale’’ a compris le péril, il suit l’inéluctable progression de la flotte des envahisseurs, il réalise que rien n’arrêtera plus ‘’ la force triomphante de la faiblesse’’.

Le lundi de Pâques, les navires viennent s’échouer sur les côtes de France et y déversent une multitude d’êtres décharnés. Cette masse avance irrésistiblement, écrase les faibles résistances organisées par les derniers justes.

L’armée a refusé de tirer sur la multitude accablante.

Elle a envahi la France.

Elle a installé sa misère, son apathie, sa sous-culture. Son chaos.

Et, cette triste fin, n’est qu’un début…

M.P.

 

 

 

 

(Bastion n°83 d'Octobre 2004)

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